Cet article date de plus de dix ans.

Le prix Médicis attribué à Antoine Volodine pour "Terminus radieux"

L'Australienne Lily Brett obtient, elle, le prix Médicis étranger pour "Lola Bensky".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'écrivain Antoine Volodine, photographié ici en 1997, a reçu le prix Médicis, le 4 novembre 2014. (ANDERSEN / SIPA)

A chaque jour son prix littéraire. Le prix Médicis a été attribué à l'écrivain Antoine Volodine pour son roman Terminus radieux, mardi 4 novembre. Cette fresque noire et sauvage a pour décor une Sibérie dévastée par les explosions nucléaires, dans laquelle les hommes, devenus des mutants, ne savent plus s'ils sont morts ou vivants. 

Un auteur mystérieux aux multiples pseudonymes

Né en 1950, cet écrivain entouré de mystère, dont le vrai nom n'est pas connu, a écrit une vingtaine de romans sous le pseudonyme d'Antoine Volodine, et signe parfois sous d'autres noms d'emprunt. Peu connu du grand public, cet ancien professeur de russe est suivi depuis des années par un cercle d'admirateurs et de critiques fervents. Il avait remporté le prix du Livre Inter en 2000, pour Des anges mineurs.

"C'est une consécration heureuse. Je suis radieux, mais pas irradié", a déclaré Antoine Volodine juste après la réception de son prix, selon une journaliste de France Inter sur Twitter. L'auteur avait entamé la rédaction de Terminus radieux il y a trente ans, raconte Télérama. Son roman a été désigné par le jury du prix Médicis dès le premier tour des votes, à huit voix contre une.

Il a posé pour une photo-souvenir avec l'Australienne Lily Brett qui obtient, elle, le prix Médicis étranger pour son ouvrage Lola Bensky. Ce portrait d'une jeune journaliste rock, fille de rescapés de la Shoah, est aussi un hommage aux génies de la musique des années 1960 et 1970. C'est son premier roman traduit en français.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.