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"La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose" de Diane Ducret: renaître après les épreuves

Après ses succès avec "Femmes de dictateur", Diane Ducret revient avec "La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose" (Flammarion). Le titre énigmatique de son dernier roman est une invitation à se relever après et malgré les épreuves et veut célébrer le bonheur.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Diane Ducret sur le plateau France 3 
 (France 3/ Culturebox)

"La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose". Le mystérieux titre du roman de Diane Ducret signifie qu’il faut privilégier le bonheur, même quand tout va mal. Cette phrase est inspirée du fait que les pattes des flamants roses paraissent trop fines et trop fragiles pour soutenir le corps de l’animal, mais que celui-ci reste debout malgré tout. 

Ce sentiment de corps trop faible a été expérimenté par l'écrivaine. Victime d’un accident de cheval à 14 ans, elle a boité durant des années et n’a réussi à remarcher convenablement qu’à 28 ans, en ayant longtemps considéré que ses jambes étaient trop fragiles pour la porter.
Couverture du livre "La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose"
 (Éditions Flammarion)
Le livre est une comédie romantique qui commence mal, l’héroïne se faisant quitter par téléphone dès le début du livre. Au-delà du comique, le roman pose la question de savoir comment s’aimer, comment être aimé et comment aimer en retour, c'est une réflexion sur le couple et sur la confiance en soi. 

Un personnage en miroir de l'auteure

Le personnage principal s’appelle Enaid, l’anagramme de Diane, et les parallèles entre la vie de l’auteure et la fiction se multiplient. Les deux femmes sont abandonnées par leurs parents, et comme Diane Ducret, Enaid retrouve sa mère alors que celle-ci va bientôt mourir et qu’elles ne peuvent partager que quelques heures ensemble. Le livre est avant tout une ode au bonheur et met en scène une "miss catastrophe" qui parvient finalement à surmonter les épreuves et à tirer le meilleur de ce qui lui arrive. L’auteure célèbre une façon d’aller mieux quand tout va mal, et veut aussi rassurer les gens en montrant que le bonheur n’est jamais acquis.
Couverture du livre "Femme de dictateur" T1
 (Éditions Perrin)
Élevée à Biarritz, montée à Paris pour ses études, l’écrivaine est partagée entre les deux villes. Ses précédents livres "Femmes de dictateur" (tome 1 et 2) ont fait d’elle une auteure à succès. Ce premier roman, publié en 2011, s’intéressait aux femmes et maîtresses de dictateurs, qui étaient alors rarement au centre des écrits historiques. Ses livres ont rencontré un succès mondial, avec plus d’un million d’exemplaires vendus et une traduction en 25 langues.

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