"Une fille comme elle" de Marc Lévy : "La différence est le fil rouge de ce roman"
A New York, il existe 63 000 cabines d’ascenseur, 53 d’entre elles ont la particularité de ne pas être automatique et d'être actionnées manuellement. Pour son nouveau roman, Marc Lévy a imaginé la vie d’un de ces immeubles à ascenseur mécanique, secoué par le départ de son liftier.
"C'est en montant dans une de ces cabines d'ascenseur manuelles et en voyant ce liftier qui est un véritable passeur que l'idée de ce roman est née", confie-t-il.
Interview de Marc Lévy sur le plateau de "Soir 3" par Francis Letellier
Des personnages touchants
Chloé, une jeune femme handicapée, réside dans cet immeuble. C’est la voisine dont tout le monde rêve, une fille formidable, aimée de tous. Une jeune femme en fauteuil roulant. Marc Lévy explique qu’il avait à cœur de faire oublier ce handicap, car, comme le dit Chloé dans le roman:Je suis dans un fauteuil roulant, mais je suis une femme à part entière
Chloé, personnage du roman
Le fil rouge de ce roman est donc la différence, à travers le personnage de Chloé. Lévy s'était déjà intéressé au handicap dans "Le voleur d'ombres", et son héroïne sourde-muette. Il se souvient : "ça m' a fait découvrir un univers et une condition humaine que j'ai trouvée touchante, émouvante, passionnante".
L'autre personnage clef du roman c'est Sanji, un jeune entrepreneur indien. Appelé en renfort de Mumbaï par son oncle, il devient liftier de nuit. Il n'a pourtant pas le profil pour ce métier, puisqu'il est propriétaire de palace. Certains le regardent avec condescendance, sans savoir qu’il est très riche et a probablement les moyens de racheter l’ascenseur et l’immeuble qui va avec !
New York, la ville des diversités
La rencontre entre Chloé et Sanji est un symbole : deux cultures, deux pays, deux parcours de vie se retrouvent par hasard dans cet immeuble de la 5e avenue. Selon Marc Lévy, New York est le cadre idéal pour une histoire comme celle-ci. Elle est la ville de toutes les diversités qui cohabitent et offre "une matière d’écriture intarissable" pour l’auteur.
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