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Vidéo Le premier livre de Maud Ventura, “Mon Mari”, traduit et publié aux Etats-Unis

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Écoulé à plus de 300 000 exemplaires, le premier roman de Maud Ventura, “Mon Mari” est maintenant publié aux Etats-Unis. Comment se passe l’adaptation d’un livre français au lectorat américain ? L’écrivaine nous explique.
VIDEO. Le premier livre de Maud Ventura, “Mon Mari” traduit et publié aux Etats-Unis Écoulé à plus de 300 000 exemplaires, le premier roman de Maud Ventura, “Mon Mari” est maintenant publié aux Etats-Unis. Comment se passe l’adaptation d’un livre français au lectorat américain ? L’écrivaine nous explique. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Écoulé à plus de 300 000 exemplaires, le premier roman de Maud Ventura, “Mon Mari” est maintenant publié aux Etats-Unis. Comment se passe l’adaptation d’un livre français au lectorat américain ? L’écrivaine nous explique.

En 2021, Maud Ventura, alors âgée de 28 ans, publie son premier livre, “Mon Mari”. C’est l'histoire d'une femme qui est follement amoureuse de son mari, et ça tourne à l'obsession dévorante et à la folie” commente l’écrivaine. Le succès est immédiat, 300 000 exemplaires sont écoulés. Son éditrice lui propose alors de publier notamment le livre aux Etats-Unis. Quand un livre est traduit à l'étranger, souvent, c'est un système d'enchères”. Concrètement, sa maison d’édition contacte les maisons d’édition américaines potentiellement intéressées pour leur indiquer que les droits seront vendus aux enchères à telle date. “Et chaque éditeur fait son offre” indique l’autrice.

“Ça m'a fait penser aux séries américaines que je peux regarder”

Maud Ventura reçoit ensuite de la part des éditeurs américains différentes propositions financières accompagnées de notes d’intention. Elle arrête son choix sur une éditrice. Commence avec elle l'adaptation du r :man. “Ce qu'elle m'a dit, c'est notamment: "Votre livre met trop de temps à commencer alors qu'un lecteur américain a besoin que ça commence du tonnerre dès les cinq premières pages. Elle m'a proposé de décaler un extrait du livre du dernier chapitre au début. C’est ce qu'on appelle une prolepse, une espèce de flash de ce qu'il va se passer à la fin du livre. Ça m'a fait penser aux séries américaines que je peux regarder” sourit l’écrivaine

Vient ensuite la traduction. “La traductrice propose une première version et ensuite j'interviens. J'ai tout relu et mis des commentaires en revoyant chaque détail” déclare Maud Ventura. En rencontrant les journalistes américains, l’écrivaine s’est aussi amusée de voir que les questions posées étaient différentes de la France. Ils voulaient savoir dans quel contexte j'avais écrit ce livre, si j'étais toujours en couple avec la personne dont parlait potentiellement ce livre. Les Américains allaient vraiment chercher l'histoire et l'intime”. Concernant le succès rencontré, la jeune écrivaine n’en revient toujours pas. “300 000 exemplaires, c’est énorme pour un premier roman. C'est une anomalie statistique, c'est très, très rare. Et pourtant, ça a été le destin assez exceptionnel de mon premier roman et ça me rend vraiment très heureuse tous les jours” conclut Maud Ventura.

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