Salon du livre jeunesse de Montreuil : dans les coulisses de deux maisons d'édition parisiennes
Il est au centre de toutes les attentions. Igor l'éléphant, futur héros d'un livre jeunesse est encore en gestation. Autour de la table, éditrice, graphiste ou assistant tentent de choisir la meilleure couverture de l'ouvrage à venir. "Si on rate la couverture, il y a de fortes chances que l'on rate le coche avec le public". Audrey Latallerie, éditrice chez Little Urban, petite maison d'édition parisienne créée il y a trois ans, supervise la fabrication des livres.
De la première rencontre entre l'éditeur et l'auteur, à la sortie en librairie, neuf mois sont nécessaires. Etre éditeur demande du flair, de la curiosité et un certain goût du risque.
Quand on publie un livre, c'est pas pour faire le Harry Potter même si tout le monde aimerait publier Harry Potter. On ne fait pas ce métier pour ça. On communique un coup de coeur. Ce coup de coeur peut ne pas être partagé.
Audrey Latallerie
Editrice chez Little Urban
Le livre comme un déclic
Michèle Moreau, directrice de Didier Jeunesse, préfère parler de déclic. Sa maison d'édition a construit son identité autour de la musique. Trente ans après la création de sa toute première collection qui faisait la part belle aux comptines, elle garde le même enthousiasme :
La maison a mis au monde des centaines de livres. Dans son catalogue, des ouvrages poétiques, drôles ou mélancoliques. Autant de graines semées pour cultiver le goût de la lecture chez les plus petits.A chaque fois je pense un livre comme pouvant être un déclic. Un déclic de lecture, un déclic de passion, un déclic vers la musique.
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