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Salon du livre : le Premier ministre Roumain ne viendra pas
Le Premier ministre roumain Victor Ponta a renoncé à assister au Salon du livre de Paris. Sa décision annoncée mercredi fait suite au désistement de plusieurs grands écrivains, qui ont dénoncé les "attaques" de l'Institut culturel roumain (ICR) contre des intellectuels.
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Victor Ponta contre-attaque
"M. le ministre de la Culture, vous avez la rude tâche de participer à un événement qui devait rendre honneur à la Roumanie, invitée spéciale du Salon du livre", a déclaré M. Ponta lors d'un conseil des ministres. "Pour la Roumanie, c'est une fierté que d'avoir ce statut spécial. Le président français sera là, de même que des dizaines d'écrivains roumains qui méritent d'être appréciés", a-t-il ajouté.
Toutefois, a lancé M. Ponta, "certaines personnes, toujours les mêmes, ne ratent pas une seule occasion pour provoquer un scandale et ridiculiser" la Roumanie. Sans les nommer, il a fustigé des "adversaires politiques qui ont l'habitude de laver leur linge devant le public européen, la pire chose qu'on puisse faire contre la Roumanie".
Des écrivains dénoncent la "guerre contre les intellectuels roumains"
Plusieurs écrivains, dont Mircea Cartarescu, auteur contemporain roumain le plus traduit et souvent évoqué comme possible Prix Nobel de littérature, le philosophe et directeur des éditions Humanitas Gabriel Liiceanu ou encore Andrei Plesu, un des intellectuels les plus respectés du pays, ont annoncé qu'ils boycotteraient le Salon du livre, pour marquer leur désaccord avec la politique de l'ICR.
M. Cartarescu dénonce dans un entretien à l'AFP la "guerre contre les intellectuels roumains les plus connus" menée par le directeur de l'Institut Culturel Roumain (ICR), Andrei Marga, et son équipe, nommés en septembre par la majorité de centre gauche.
Pour lui, aucun écrivain roumain "digne" ne devrait aller à Paris afin d'éviter de côtoyer M. Ponta, reconnu coupable de plagiat dans sa thèse de doctorat par plusieurs commissions d'universitaires et dont "la culpabilité morale entachera irrémédiablement le visage de la culture roumaine".
Pour sa part, le directeur de l'ICR Andrei Marga a minimisé la portée de ce boycott, affirmant mardi que "pour ceux qui ont choisi de ne pas répondre à l'invitation française, les autres auteurs présents au Salon représenteront de manière convaincante la culture roumaine".
"M. le ministre de la Culture, vous avez la rude tâche de participer à un événement qui devait rendre honneur à la Roumanie, invitée spéciale du Salon du livre", a déclaré M. Ponta lors d'un conseil des ministres. "Pour la Roumanie, c'est une fierté que d'avoir ce statut spécial. Le président français sera là, de même que des dizaines d'écrivains roumains qui méritent d'être appréciés", a-t-il ajouté.
Toutefois, a lancé M. Ponta, "certaines personnes, toujours les mêmes, ne ratent pas une seule occasion pour provoquer un scandale et ridiculiser" la Roumanie. Sans les nommer, il a fustigé des "adversaires politiques qui ont l'habitude de laver leur linge devant le public européen, la pire chose qu'on puisse faire contre la Roumanie".
Des écrivains dénoncent la "guerre contre les intellectuels roumains"
Plusieurs écrivains, dont Mircea Cartarescu, auteur contemporain roumain le plus traduit et souvent évoqué comme possible Prix Nobel de littérature, le philosophe et directeur des éditions Humanitas Gabriel Liiceanu ou encore Andrei Plesu, un des intellectuels les plus respectés du pays, ont annoncé qu'ils boycotteraient le Salon du livre, pour marquer leur désaccord avec la politique de l'ICR.
M. Cartarescu dénonce dans un entretien à l'AFP la "guerre contre les intellectuels roumains les plus connus" menée par le directeur de l'Institut Culturel Roumain (ICR), Andrei Marga, et son équipe, nommés en septembre par la majorité de centre gauche.
Pour lui, aucun écrivain roumain "digne" ne devrait aller à Paris afin d'éviter de côtoyer M. Ponta, reconnu coupable de plagiat dans sa thèse de doctorat par plusieurs commissions d'universitaires et dont "la culpabilité morale entachera irrémédiablement le visage de la culture roumaine".
Pour sa part, le directeur de l'ICR Andrei Marga a minimisé la portée de ce boycott, affirmant mardi que "pour ceux qui ont choisi de ne pas répondre à l'invitation française, les autres auteurs présents au Salon représenteront de manière convaincante la culture roumaine".
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