7e journée des défilés parisiens : l'élégance décontractée de Chloé
Mon coup de coeur : Chloé qui fête 60 ans d'élégance décontractée
Gaby Aghion, 90 ans passés, fondatrice de la griffe Chloé il y a 60 ans, a été longuement applaudie par la directrice artistique actuelle de la griffe, Clare Waight Keller. Pour cet anniversaire, la créatrice britannique dit avoir puisé dans l'histoire de la maison connue pour son élégance décontractée. "On aurait dit des baby-dolls", a soufflé Mme Aghion après la présentation d'une collection tout en volumes et superpositions. Volutes pour former une collerette ou marquer l'asymétrie d'une robe, volants en bas pour terminer une autre, effets de drapés soyeux sur un top. Le soir, les robes couleur fond de teint optent soit pour un frou-frou de plissés soleil relevés d'éclats cuivrés ou alors pour une tunique longue/pantalon marine, soulignés d'une bande argent longeant les bras et les jambes.
Stella McCartney a livré une collection joyeuse où les effets graphiques aux couleurs électriques - verts, oranges ou bleus - réveillaient blancs ou noirs. La créatrice britannique a joué avec les transparences : silhouettes floutées par un voile ultra fin recouvrant des pièces aux couleurs flashy. Ailleurs, des découpes accentuent l'effet graphique d'une robe. La broderie anglaise s'accompagne d'un effet trompe-l'oeil grâce à des parties du corps doublées, comme si une jupe ou un short était porté en-dessous. Elle alterne vestiaire masculin et ultra féminin, entre tailleurs à la coupe droite et aux épaules carrés et des plissés de soie blancs ou noirs plaqués sur une robe du soir.
La femme Léonard a imperceptiblement changé. Elle arbore avec une modernité nouvelle l’imprimé Bambou à la végétation graphique et luxuriante, ou l’imprimé Fantasia aux fleurs noires jouées en ombres chinoises sur fond jaune acide. Cette saison moins de flou plus de structure avec des épaulettes pagodes ou des empiècements de cuir. L’esthétique de la jet-set des années 60’-70’ constitue la source d'inspiration. Raffaele Borriello signe sa première collection pour la maison. Le designer italien a commencé sa carrière chez Balmain, puis développé la fourrure et le cuir chez Gucci, sous la direction de Tom Ford. Il a ensuite été directeur de collection chez Sonia Rykiel et Yves Saint Laurent.Avec Giambattista Valli, les femmes sont élégantes du matin au soir. Elles peuvent aller travailler dans leur tailleur-pantalon gris comme celui d'un banquier, avec la féminité en plus. Le couturier italien aime aussi les combinaisons pantalons en coton blanc ou en guipure. Les effets de transparence se retrouvent dans des voiles d'organza dépassant d'une veste. De petites fleurs donnent une allure juvénile à des robes. Le soir, les ensembles en guipure rouge sang prennent le pouvoir avec des vestes ou tuniques en tweed parsemées d'éclats dorées.
La créatrice espagnole Amaya Arzuaga a proposé « une réflexion sur la dualité basée sur l’idée du cercle et de son mouvement, de la poétique de la courbe qui encense la beauté du mouvement, la fluidité, la finesse dans un jeu de contrastes » explique-t-elle. Sa palette de couleurs est primaire : noir, blanc, vert, rouge et les matières simples : plastique, double crêpe de soie, coton, maille en soie et viscose.
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