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A la Fashion Week de Londres, pas de fourrure sur les podiums
La fourrure animale sera absente des défilés de la Fashion Week de Londres, a annoncé son organisateur, le British Fashion Council. "Aucune fourrure d'animal ne sera utilisée à la Fashion Week de Londres", a déclaré le BFC, précisant avoir interrogé les stylistes qui présenteront leurs collections du 14 au 18 septembre dans la capitale britannique.
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Selon le BFC, cela traduit l'évolution du secteur de la mode mais aussi "les sentiments des consommateurs" et "la position des magasins multi-marques qui s'éloignent de la vente de fourrure".
Les griffes américaines Donna Karan et DKNY avaient annoncé en mars 2018 leur intention de "se passer de fourrure à partir de l'automne 2019", rejoignant une série de marques à avoir opéré cette conversion à la mode "fur-free" (Gucci, Versace, Furla, Michael Kors, Armani, Hugo Boss...). Au même moment, San Francisco était devenue la plus grande ville américaine à interdire la vente de fourrures nouvelles.
L'association de protection des droits des animaux PETA (Pour une Éthique dans le Traitement des Animaux) a salué sur Twitter la décision des stylistes de ne pas présenter de fourrure animale, tout en demandant au BFC de prendre clairement position. Interrogé par l'AFP à ce sujet, le BFC avait souligné ne pas avoir vocation à "dicter ce que (font) les créateurs", tout en encourageant ceux qui ont recours à la fourrure à le faire de manière "éthique".
"Victoire !" s'est exclamée sur son compte twitter l'association PETA. "Après plus d'une décennie de mobilisations, Burberry interdit l'usage de fourrure et d'angora dans ses collections", se réjouit-elle.
https://twitter.com/peta/status/1037722702797258752
En revanche la fédération internationale de la fourrure a fait part de sa déception : "Pendant des années nous avons été fiers de travailler avec Burberry et de leur fournir des fourrures naturelles de grande qualité", souligne Mark Oaten, directeur général de la fédération. Il doute des objectifs environnementaux de Burberry puisque selon lui "remplacer de la fourrure naturelle par des matériaux plastiques fabriqués à partir de pétrole, comme la fausse fourrure, n'est en aucune manière du luxe ni responsable".
L'enseigne de luxe britannique a également annoncé avoir mis fin à sa pratique consistant à détruire ses produits invendus. Burberry explique qu'elle renonce à détruire vêtements et cosmétiques avec effet immédiat, après avoir mis en place une stratégie visant à s'attaquer aux causes menant au gaspillage, explique le groupe. La marque entend poursuivre ses efforts pour réutiliser, réparer, donner et recycler les produits qui n'ont pas pu être écoulés. Dans son rapport annuel en juillet 2018, Burberry avait révélé avoir détruit en 2017 des biens d'une valeur de 28 millions de livres pour protéger sa marque. Cela équivalait à la disparition en fumée de 20.000 des trenchs iconiques de l'enseigne. La destruction de produits, au lieu de les écouler à bas prix, est répandue tant parmi les grands distributeurs que les marques de luxe qui y voient une façon de protéger la propriété intellectuelle et d'empêcher la contrefaçon. "Le luxe moderne veut dire être responsable socialement et vis-à-vis de l'environnement", a souligné Marco Gobbetti, le DG du groupe.
L'association de protection des droits des animaux PETA satisfaite
Les dernières Fashion Week londoniennes avaient été marquées par des manifestations de militants pour les droits des animaux. A coup de slogans "Vous avez du sang sur les mains" et "Honte à la Fashion Week de Londres", ils avaient demandé à ce que les marques utilisant de la fourrure soient bannies des podiums.Les griffes américaines Donna Karan et DKNY avaient annoncé en mars 2018 leur intention de "se passer de fourrure à partir de l'automne 2019", rejoignant une série de marques à avoir opéré cette conversion à la mode "fur-free" (Gucci, Versace, Furla, Michael Kors, Armani, Hugo Boss...). Au même moment, San Francisco était devenue la plus grande ville américaine à interdire la vente de fourrures nouvelles.
L'association de protection des droits des animaux PETA (Pour une Éthique dans le Traitement des Animaux) a salué sur Twitter la décision des stylistes de ne pas présenter de fourrure animale, tout en demandant au BFC de prendre clairement position. Interrogé par l'AFP à ce sujet, le BFC avait souligné ne pas avoir vocation à "dicter ce que (font) les créateurs", tout en encourageant ceux qui ont recours à la fourrure à le faire de manière "éthique".
Burberry : pas de fourrure et pas de destruction d'invendus
Burberry vient de confirmer l'arrêt de l'utilisation de la fourrure, en particulier dans la collection qui doit être présentée le 17 septembre lors de la Fashion Week de Londres par le nouveau directeur de la création, l'Italien Riccardo Tisci. Burberry précise qu'il va éliminer progressivement les produits existants contenant de la fourrure."Victoire !" s'est exclamée sur son compte twitter l'association PETA. "Après plus d'une décennie de mobilisations, Burberry interdit l'usage de fourrure et d'angora dans ses collections", se réjouit-elle.
https://twitter.com/peta/status/1037722702797258752
En revanche la fédération internationale de la fourrure a fait part de sa déception : "Pendant des années nous avons été fiers de travailler avec Burberry et de leur fournir des fourrures naturelles de grande qualité", souligne Mark Oaten, directeur général de la fédération. Il doute des objectifs environnementaux de Burberry puisque selon lui "remplacer de la fourrure naturelle par des matériaux plastiques fabriqués à partir de pétrole, comme la fausse fourrure, n'est en aucune manière du luxe ni responsable".
L'enseigne de luxe britannique a également annoncé avoir mis fin à sa pratique consistant à détruire ses produits invendus. Burberry explique qu'elle renonce à détruire vêtements et cosmétiques avec effet immédiat, après avoir mis en place une stratégie visant à s'attaquer aux causes menant au gaspillage, explique le groupe. La marque entend poursuivre ses efforts pour réutiliser, réparer, donner et recycler les produits qui n'ont pas pu être écoulés. Dans son rapport annuel en juillet 2018, Burberry avait révélé avoir détruit en 2017 des biens d'une valeur de 28 millions de livres pour protéger sa marque. Cela équivalait à la disparition en fumée de 20.000 des trenchs iconiques de l'enseigne. La destruction de produits, au lieu de les écouler à bas prix, est répandue tant parmi les grands distributeurs que les marques de luxe qui y voient une façon de protéger la propriété intellectuelle et d'empêcher la contrefaçon. "Le luxe moderne veut dire être responsable socialement et vis-à-vis de l'environnement", a souligné Marco Gobbetti, le DG du groupe.
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