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Armani et D&G évincés des défilés milanais

Une question financière et administrative a entraîné l'exclusion des deux maisons italiennes du programme officiel des défilés milanais de prêt-à-porter. Motif : elles ne peuvent plus y figurer car elles ne sont pas membres payants de la Chambre nationale de la mode, selon son patron.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Défilé Armani à Milan, le 15 janvier 2013, pour les collections Messieurs automne-hiver 2013-2014
 (Tiziana Fabi / AFP)

"S'ils veulent organiser leurs défilés, ils peuvent le faire mais tous seuls. Et ils ne seront pas sur le programme" officiel, a expliqué Mario Boselli, le président de la Chambre.

Association réorganisée, fortes hausses de cotisations
L'association a été réorganisée cette année à travers une forte hausse des cotisations, en échange pour ses membres d'un poids plus fort dans son conseil d'administration. Le patron de Prada, Patrizio Bertelli, mari de la styliste Miuccia Prada, est ainsi devenu depuis quelques jours vice-président exécutif de la Chambre de la mode. La cotisation a été fortement augmentée et est passée de 27.000 euros environ à un maximum de 250.000 euros.

Armani et Dolce e Gabbana, qui n'étaient pas membres auparavant, ont choisi de ne pas adhérer et ne figureront donc pas sur la liste officielle des défilés prévus le mois prochain à Milan. "Nous voulons une association qui représente vraiment l'ensemble de la mode italienne", a justifié Mario Boselli, en souhaitant que Armani rejoigne l'association. "C'est clair que c'est un styliste hors pair et qu'il serait important qu'il fasse partie de la Chambre" de la mode, a-t-il reconnu.

La condition posée par Giorgio Armani
La semaine passée, Giorgio Armani, 78 ans, avait expliqué qu'il accepterait d'adhérer à la Chambre de la mode uniquement si d'autres grandes maisons comme Miu Miu (groupe Prada), Valentino et Moschino arrêtaient de présenter leurs collections à l'étranger (à Paris, New York ou Londres) et ne le faisaient désormais qu'en Italie.

"C'est un argument compréhensible mais on ne peut pas demander aux gens de revenir après des années" de défilés ailleurs, a commenté Mario Boselli.

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