Découvrez un monde sans parfum avec "We Demain"
Le trimestriel "We Demain" signe une enquête sur le syndrome d'hypersensibilité chimique multiple (SHCM), reconnu comme maladie aux États-Unis et qui touche 13% de la population. Ses effets seraient comparables à du tabagisme passif.
"Les parfums contemporains, comme le N°5 de Chanel, fait de centaines de matières synthétiques, de composés organiques volatiles et de gaz, sont insupportables pour certaines personnes. Elles ne peuvent plus supporter physiquement l'odeur du parfum", explique Paola de Rohan-Csermak. "Ce syndrome d'hypersensibilité chimique multiple (SHCM) est reconnu aux États-Unis où on utilise beaucoup de parfums et de désodorisants à la maison comme au travail pour masquer les odeurs du corps", ajoute la journaliste qui signe cette enquête pour le magazine We Demain.
Des zones interdites aux gens parfumés
Les problèmes posés par le SHCM peuvent être des troubles respiratoires, des maux de gorge, de tête, des vertiges, des nausées, anxiété, colère et fatigue. "Cette maladie n'est pas reconnue en France, où on a du mal à le diagnostiquer. Beaucoup de parties du corps sont touchées. Les patients qui vont voir les médecins ne sont pas pris au sérieux. On les prend pour des hypocondriaques. Ensuite, ces malades se renferment sur eux-mêmes et on pense qu'elles sont dépressives", souligne Paola de Rohan-Csermak. "Heureusement, quelques spécialistes des maladies environnementales savent détecter ce syndrome et aident ces patients en détresse".
À Halifax (Canada) par exemple, des bâtiments et des bus sont décrétés "sans parfum", des salles de concert à New York (États-Unis) aussi. "Il y a aussi des zones sans parfum dans les entreprises", conclut-elle.
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