Clare Waight Keller rend hommage à Hubert de Givenchy, le fondateur de la maison

Au premier jour des défilés parisiens, le show qui se tenait dans les jardins des Archives Nationales, dans le Marais, était nimbé d'onirisme et de glamour hollywoodien. 

Audrey Hepburn, la muse d'hier et d'aujourd'hui

La chanson "Moon River", interprétée par Audrey Hepburn, muse d'Hubert de Givenchy, dans "Diamants sur canapé" ("Breakfast at Tiffany's"), accompagne les mannequins qui avancent sur le podium-miroir.

Pour sa deuxième collection de haute couture cette ancienne de la maison Chloé - qui a succédé en mars 2017 à Riccardo Tisci chez Givenchy - a proposé des femmes aux allures de vestales, dans leurs robes drapées parées de volumineux bijoux métalliques. Les plumes parsèment la collection : elles viennent par touches, formant des franges sur une cape de velours bleu nuit mais parfois recouvrent une robe bleue pâle, une veste blanche ou une cape noire, qui rappelle un modèle de 1968. 

La palette est essentiellement noire et blanche. Les capes sont reines, tantôt courtes, tantôt majestueuses, parfois à capuches. Plus singulière, une cape d'allure rigide et dont la collerette dissimule la moitié du visage rappelle un modèle de 1972. Les paillettes aux couleurs de pierres précieuses recouvrent les robes. Quelques silhouettes masculines étincellent dans leurs manteaux couverts de sequins. 

La créatrice britannique est venue saluer accompagnée de l'équipe des ateliers en blouses blanches.

Clare Waight Keller, la créatrice de la robe de mariage de Meghan Markle

La griffe parisienne a connu un coup de projecteur le 19 mai lors du mariage du prince Harry avec Meghan Markle dont la robe était signée de Clare Waight Keller pour Givenchy. Cette création aux lignes épurées, à encolure bateau et manches trois quarts, accompagnée d'un voile de cinq mètres brodé de fleurs représentant les 53 pays du Commonwealth, a été au centre des regards du monde entier lors de la cérémonie religieuse à Windsor.