Claudio Colucci "designe" la boutique parisienne de chaussures Carel
Des intemporels qui ont traversé le temps
La maison Carel est connue pour son trotteur, escarpin, mocassin, richelieu, cycliste, bottine, cuissarde. Ces intemporels sont fabriqués depuis toujours en Italie et en France. Ces ateliers ont encore une production artisanale et majoritairement manuelle. Les modèles élégants sont dotés de peaux souples (chevreaux, agneau plongé, kangourou) et de cuirs pleine fleur (du cuir fin et résistant, brillant et souple).
L'histoire d'une marque, toujours d'actualité en dépit de ses 60 ans
1952: Georges Carel ouvre la première boutique à Saint-Germain des près. Création du Charles IX, une chaussure à talon avec une bride cheville. Les couleurs éclatent, les vernis acidulés envahissent la rue. Toutes les femmes enfilent ce trotteur de 5 cm.
1960. Paris s’égaille: les babies et les trotteurs s’accessoirisent d'un petit nœud. La marque est alors disponible à New-York et à Tokyo.
1970. Carel se retrouve sur les podiums. La couture lui a ouvert les portes. Les muses sont Twiggy et Brigitte Bardot. Le Marquis, le modèle emblématique est né, les femmes ont envie de mocassin, de masculin. La forme est mignonne, la peau fine et il permet d’être à plat.
1980. L’empire Carel s’adosse à la maison Carvil. Fondé par Henri Ledermann, la marque reçoit dans ses boutiques les plus grands : du Cha d’Iran en passant par les playboys de l’Avenue des Champs Elysées. Jacques Dutronc l’immortalise dans l’une de ses chansons. Ensemble, il forme le duo Carel pour elle et Carvil pour il. Carel invente un nouveau hit : la ballerine Souris, tandis que Carvil devient intemporel avec son mocassin à pompons : Le triomphe.
1990 : Carel et Carvil sont sur la toile.
Boutique Carel. 2, rue Tronchet. 75008 Paris.
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