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La maison Petrusse fête ses vingt ans : des foulards en soie qui racontent des histoires

Petrusse Reynen a fondé sa maison de mode il y a vingt ans, après avoir voyagé en Inde. Installée dans le château Mauriac de Langon, près de Bordeaux, la créatrice pense et imagine des foulards en soie qui parlent d'une ville, d'une oeuvre pour transmettre des émotions. Début juin, le Jardin Public de Bordeaux s’est paré de foulards pour l’anniversaire de la société bordelaise.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
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Les foulards de la maison Petrusse dans le Château Mauriac
 (France 3/ Culturebox)
Reportage de N.Pinard de Puyjoulon, P.Lécuyer, I.Cardenas, I.Rougeot pour France 3 Aquitaine
Chaque saison, la fondatrice Petrusse Reynen travaille avec un artiste ou un écrivain. Cette année, c’est l’auteur bordelais Michel Suffran qui a dessiné le foulard "Jardin Public". Ce passionné d’histoire et de patrimoine mort le 5 juillet 2018, a rendu un dernier hommage à sa ville. Petrusse, directrice artistique de la maison, explique : "l’idée m’est venue de lui demander de me dessiner un foulard sur Bordeaux qu’il affectionne tellement".

De nombreuses collaborations 

En vingt ans, plusieurs artistes et créateurs ont collaboré avec Petrusse. L’ancienne galeriste et antiquaire n’a pas oublié son premier métier : 10 % de ses foulards ont un rapport avec le patrimoine et les musées. Elle a ainsi travaillé avec les musées du Louvre, d’Orsay et de l’Orangerie. Le château de Chambord, l’Assemblé nationale ou la cité des vins de Bordeaux ont aussi leurs foulards à motifs.

Je crois que c’est important pour un foulard en soie qu’il représente quelque chose ou qu’il raconte une histoire

Petrusse Reynen
Un foulard de Petrusse en collaboration avec le musée de l'Orangerie de Paris 
 (France 3/ Culturebox)
Petrusse Reynen est devenue créatrice après un voyage en Inde et une passion pour le cachemire. Ses pièces sont fabriquées en partie dans ce pays par un partenaire qu’elle côtoie depuis deux décennies. Elle veut fêter l’anniversaire de sa maison de façon particulière, pour que ses foulards restent intemporels : 

Pour les vingt ans j’ai décidé d’arrêter le temps [...] quand on a vingt ans, on a tout le temps.

Petrusse Reynen

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