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Défilés féminins : emballée par les supers héroïnes de Tsumori Chisato
Article rédigé par
franceinfo
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Corinne Jeammet (avec AFP)
France Télévisions
Publié le 08/03/2015 08:45
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
11 créateurs au programme de la 5e journée et le show qu'il ne fallait pas rater était celui de Tsumori Chisato. Friande d'univers oniriques, la créatrice japonaise a convoqué des supers héroïnes pour habiller sa collection. Résultat : un vestiaire coloré et vivant, graphique et énergique pour une garde-robe aux coupes droites et sophistiquées. Amazing !
MIGUEL MEDINA / AFP
La créatrice japonaise Tsumori Chisato et sa super héroïne nous emportent dans un manga haut en couleurs ponctué d'aventures tout droit sorties de son imaginaire. Des imprimés mangas en noir et blanc se mêlent aux couleurs franches des comics des années 60 et dont le graphisme et l'énergie rythment une garde-robe aux coupes droites et sophistiquées. Des flammes habillent des manches, se devinent sur des bas et évoquent le costume de super héros. La créatrice s'investit de supers pouvoirs : elle se met en scène dans les cases de sa propre bande dessinée où les bulles se posent sur des cols et des revers de veste. Costumes punchy, perfecto rock et tailleurs plus sages sur lesquels s'impriment des ovnis et pizzas volantes pour un vestiaire coloré et vivant.
(MIGUEL MEDINA / AFP)
(BERTRAND GUAY / AFP)
Après près de six ans chez Carven, Guillaume Henry a, pour sa première collection chez Nina Ricci, conçu un vestiaire à la fois sophistiqué et décontracté. Les robes, transparentes en dentelle ou recouvertes de paillettes, ont des coupes simples et droites. Elles s'arrêtent sous le genou, comme les jupes qui s'accompagnent de hauts à la forme de t-shirts, sans souligner la taille. Des bracelets dorés à franges dépassent des manches, qui se portent longues. La palette sobre, noir, marine, camel, blanc, ivoire, s'enhardit soudain avec un rouge éclatant sur une robe de paillettes. "Les mots qui m'apparaissent les plus immédiats quand je pense à Nina Ricci, c'est simplicité, élégance et sophistication", a dit Guillaume Henry à l'AFP après le show, auquel a assisté l'actrice Laetitia Casta, égérie du nouveau parfum de la marque, L'Extase. "Mais la sophistication ne veut pas dire décoration, donc c'est traiter les matières nobles de la même façon que les matières pauvres, ne pas faire exister de frontière entre le jour et le soir", commente le directeur artistique. Élément "incontournable" de la maison Nina Ricci (propriété du groupe espagnol Puig), la dentelle est travaillée dans "sa plus grande simplicité", souligne-t-il. "La dentelle pour moi ne veut pas dire nécessairement romantique".
(PATRICK KOVARIK / AFP)
Du cuir! La femme Mugler imaginée par le créateur David Koma est vêtue de tenues courtes et près du corps, unies : noir, blanc, marine. Le Géorgien basé à Londres, directeur artistique de Mugler depuis fin 2013, s'est inspiré de "l'intelligence artificielle" pour son deuxième défilé pour la maison. Des puces et circuits informatiques s'impriment sur des robes et des hauts, leur apportant une touche futuriste. Des robes courtes aux coupes nettes sont ponctuées d'oeillets cerclés de métal qui laissent entrevoir la peau.
(BERTRAND GUAY / AFP)
(PIXELFORMULA/SIPA)
A 73 ans, Vivienne Westwood montre qu'elle est toujours punk. Son show s'est tenu dans un décor de fête déjantée, avec des rideaux à lamelles métallisées, tandis que résonnaient en live les hurlements d'un groupe, installé en bout de podium. "Unisexe!" proclame la note qui accompagne le défilé. "Des pantalons pour les femmes, oui! Des robes pour les hommes, identiques à celles que portent les femmes? Chiche!" Les repères traditionnels se brouillent sur le podium, où défilent des hommes vêtus de mini-jupes, de jupes à franges, des manteaux cintrés et des femmes portant des costumes trois pièces ou des vestes amples d'allure masculine. Les imprimés se mélangent, fleuris, géométriques, tigrés dans une collection qui joue les (dis)proportions, avec des vestes aux larges épaules, et des couvre-chefs enflés comme de hauts de forme à bouts ronds. Le show s'est achevé par des robes à corset déstructurées et un extravagant couple de mariés.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
La collection Elie Saab s’ouvre sur des silhouettes structurées presque militaires, évoluant vers des formes inspirées de la nature et des feuillages miroitants. Structurées par des épaules et des tailles marquées, les manteaux en tweed, cols officier, boutons d’or campent une allure masculine. Des tonalités vert sapin, mousse et rouge écarlate évoquent cette nature naissante puis la lumière s’invite par touches sur des ceintures dorées. La dentelle se texture d’écorces et de bourgeons. Des feuilles rebrodées se détachent sur un jacquard. Démultipliée pour former un motif géométrique, une canopée végétale habille les silhouettes. Dentelles et panneaux flottants libèrent en transparence les jambes et les dos.
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
(MIGUEL MEDINA / AFP)
(PIXELFORMULA/SIPA)
(DR)
La créatrice propose des vêtements prêts à enfiler avec des mélanges de couleurs dissonantes et des touchers que tout oppose pour un vestaire composé de manteaux en laine bouclette écrassée, en robes chemises boutonnées d'oeillets métalliques, pantalons à maxi poches, pulls à cols cheminée.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
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