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Défilés féminins : intriguée par les broderies de Rahul Mishra

Article rédigé par franceinfo - Corinne Jeammet (avec AFP)
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9 créateurs au programme de la 9e et dernière journée de la semaine de la mode et une belle découverte : celle du créateur indien Rahul Mishra. Le désigner -qui défilait pour la première fois à Paris- est un fervent partisan de la richesse du patrimoine de l'artisanat indien. Et il le prouve avec une collection assez contemporaine sublimée par l'utilisation de broderies traditionnelles.

BERTRAND GUAY / AFP

Baptême du feu réussi pour Rahul Mishra qui a présenté son premier défilé dans le cadre de la semaine de la mode parisienne. Le créateur indien, diplômé du cycle de spécialisation en Fashion Design à l'Istituto Marangoni de Milano en 2007, a remporté, entre autres, le prix international Woolmark 2014. Son projet a été choisi pour son utilisation des techniques artisanales et sa compétence en couture et en broderie. De plus, c'est un farouche partisan de l'intégration de la richesse du patrimoine de l'artisanat indien. En effet, il fait travailler des couturières et brodeuses à travers tout le pays. Le Victoria and Albert Museum à Londres a même acquis certaines de ses réalisations faites mains. Sa collection comprend de riches compositions de motifs fleuris, géométriques brodés selon des techniques traditionnelles indiennes. Ces broderies de couleur blanche ou jaune sont déclinées sur des manteaux légers, des robes-tuniques courtes et des chemisiers ajustés. 
 (BERTRAND GUAY / AFP)
Andrea Karg pour Allude affectionne toujours autant la maille qu'elle travaille en différentes textures fines et précieuses. Les looks sont féminins à base d'applications et de découpages, mélés de matériaux transparents comme le strass ou le cachemire brut. 
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
  (MIGUEL MEDINA / AFP)
Pour sa dernière collection pour la griffe Hermès, Christophe Lemaire a conçu une série de modèles aux tons de plâtre, de terre mais aussi imprimés de couleurs chaudes. Les tuniques aux matières sobres et naturelles côtoient un manteau tressé, en soie et cuir. Les asymétries donnent aux jupes plissées une touche moderne. "il y a une trame africaine, le Sahel, quelque chose de chaud, de sec, des réminiscences de mon enfance au Sénégal peut-être", explique à l'AFP Christophe Lemaire, qui a voulu retranscrire une "idée d'aisance, de mouvement, de décontraction dans l'élégance".
 (PATRICK KOVARIK)
C'est dans le cadre de la Fondation Louis Vuitton que Nicolas Ghesquière a présenté sa collection alliant références aux années 1970 et science-fiction. Des visages filmés en gros plan délivrent des messages de science-fiction. "Le public est prié de s'asseoir dans un endroit qui n'existe pas pour l'instant, un vaisseau entouré d'un bois gigantesque (...) qui sert d'incubateur et stimule les esprits créatifs", énoncent ces visages. Le défilé commence avec "The Sound of silence" de Simon and Garfunkel, titre de 1966. Le créateur propose des pantalons à pattes d'éléphant arrivant au-dessus de la cheville, dans des velours aux imprimés psychédéliques. Les silhouettes sont ajustées, modernes et raffinées, avec des mini-jupes en cuir et des vestes ou des hauts en maille à fins motifs géométriques. 
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  (PATRICK KOVARIK / AFP)
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