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Défilés parisiens hiver 2013 : la femme racée de Nina Ricci m'a séduite
Article rédigé par
franceinfo
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Corinne Jeammet (avec AFP)
France Télévisions
Publié le 01/03/2013 10:24
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
La 3e journée a été marquée par la 1ère collection d'Alexander Wang chez Balenciaga qui lui a rendu un bel hommage épuré. 12 créateurs dont Carven, Rick Owens, Barbara Bui, Balmain, Lanvin et Ann Demeulemeester défilaient. Coup de coeur pour Nina Ricci. Peter Copping signe un vestiaire pour une femme toujours hyper féminine à la garde-robe racée, raffinée, délicate et moderne.
M. Bureau / AFP
Chez Nina Ricci, le styliste britannique Peter Copping s'est inspiré de l'univers de la danse. Les mannequins avaient des allures de ballerine en défilant sur un grand tapis rouge alors que Katia et Marielle Labèque au piano jouaient une musique de Philip Glass. Ici les silhouettes sont longilignes. Il y a beaucoup de noir et de blanc mais aussi des silhouettes intégralement rouges et d'autres en beige rosé. Les jupes, qu'elles soient droites et sous le genoux ou courtes, au plissé léger, dominent la collection. Elles sont en laine, en cachemire, ou bien en satin et donnent envie de se glisser dedans.
(M. Bureau / AFP)
Si le noir et le gris dominent, Alber Elbaz chez Lanvin a livré une collection joyeuse. Des bijoux massifs viennent rehausser la silhouette. Certains portent des messages comme "Love" et "Help". Sur les vêtements, il y a des ornements : des fleurs pastels brodées avec les pétales en relief sur un smoking, des libellules aux couleurs vives sur une chemise. Ici beaucou de fluidité pour beaucoup en soie, ultra-féminines et sensuelles. Et pour se protéger du froid ? Un manteau en fourrure de face et en cuir de dos fera l'affaire. Il y en a en 100% fourrure mais bicolore, avec un haut du dos jaune et un tombé gris. Ici la fourrure peut être noire mais aussi colorée, même en rouge.
(P. Kovarik / AFP)
Chez l'Américain Rick Owens, les mannequins, très rock, en noir ou en blanc, sont habillées pour affronter les pires conditions climatiques. Le styliste a dessiné des manteaux larges mais ils tombent droit et ne sont pas ceinturés. Certains vont jusqu'aux pieds, d'autres à mi-cuisse, certains tombent juste un peu plus bas que la taille. Là aussi, les cols sont grands, comme des mini-capes. Rick Owens a exploré toutes les longueurs des vêtements. Certaines robes sont prolongées d'un tissu plus long à l'arrière, comme un voile, qui peut aller jusqu'à toucher le sol.
(P. Kovarik / AFP)
Chez Barbara Bui, le noir se démultiplie en mat, brillant, reliefé et transparent... Un noir sexy, chic et vénéneux mais moins rock cependant que d'habitude. Si les silhouettes s’étoffent de manteaux-capes, les peaux lainées bouclées et fourrures de franges « dreadlocks » exagèrent, quant à elles, les volumes. Les dentelles accessoirisent les vestes et manteaux boyish en autant de tops, chemises, pantalons et tuniques. Graphiques, les mini tops, bustiers et robes découpées et drapées dénudent les corps. Seuls le blanc et le laiton contrastent les silhouettes en touches lumineuses tout comme l'or vieilli en vestes-capes, pulls et pantalons. Sans oublier les sacs et aumônières en python, poulain et cuirs souples.
(F.Guillot /AFP)
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Alexander Wang a décliné la collection dans des tons sombres avec beaucoup de noir, en contraste parfois avec du blanc. Les coupes sont très féminines et la taille est mise en valeur. Les pantalons ont une taille haute, ceinturée par un petit noeud. Des noeuds comme un hommage à Cristobal Balenciaga, qui les affectionnaient. Le jeune créateur reprend d'autres codes: le volume dans le dos, l'arrondi des épaules, la jupe, aux genoux plus courte devant que derrière.
(DR)
Manish Arora défile pour la première fois en 1997 à New Delhi. Trois ans plus tard, il représente l'Inde à la Hong Kong Fashion Week et participe à la première India Fashion Week tenue à New Delhi, qui lui décerne le Best Women's Prêt Designer Price aux Indian Fashion Awards 2004. Ses débuts à la London Fashion Week en septembre 2005 sont couronnés de succès tant par les acheteurs que par la presse. Sur l'invitation de Didier Grumbach, il présente sa première collection printemps-été 2008 en octobre 2007 et depuis participe à chaque fashion week parisienne. Pour l'automne-hiver prochain, Manish Arora s'est inspiré d'un voyage à Burning Man au Nevada.
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
Guillaume Henry, qui a permis à Carven de renouer avec le succès, affectionne particulièrement les robes. Elles sont le plus souvent noires, soyeuses, aux motifs ton sur ton. Elles sont ajustées et collent au corps sans le découvrir. Le styliste emmitoufle les femmes dans d'immenses manteaux ceinturés. Roses ou bleus layette, ils sont coupés dans des matières toutes douces, comme du duvet, voire carrément de la peluche. Les manches sont très larges et le col châle est tellement grand qu'il recouvre les épaules. Dessous, les cols roulés ne sont en fait que de petit boléros, cachant le cou pour mieux dévoiler le haut de la gorge.
(PIERRE VERDY / AFP)
Sharon Wauchob pap ah 2013-2014, à Paris
(M. Bureau / AFP)
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(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
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