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Défilés parisiens hiver 2013 : le duo Peachoo-Krejberg bouscule les volumes

Article rédigé par franceinfo - Corinne Jeammet (avec AFP)
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Au 2e jour sur les podiums, 12 créateurs affûtés: Dries Van Noten, Felipe Oliveira Baptista, Rochas, Gareth Pugh et Mugler... Le duo Peachoo-Krejberg rafle mon coup de coeur quotidien. Leur style, très personnel, fait de volumes et de proportions contrastées, loin des conventions prône une élégance raffinée. Ici de l'uni, de la fourrure et des touches de brillance judicieusement déposées.

P. Kovarik / AFP

Leur style, très personnel, fait de volumes et de proportions contrastées, loin des conventions prône une élégance raffinée. Ici de l'uni, de la fourrure et des touches de brillance judicieusement déposées.
 (P. Kovarik / AFP)
Pour le styliste britannique Gareth Pugh, les femmes seront entièrement couvertes, dans des jupes bouffantes jusqu'au pied et des robes immenses, ainsi que dans des manteaux volumineux. Ses mannequins, vêtues de blanc, puis de noir puis de bleu marine, semblent flotter au lieu de marcher comme si elles ne faisaient plus partie de ce bas-monde. Les cols des manteaux sont grands et recouvrent les épaules ainsi qu'une partie du dos. 
 (F.Guillot /AFP)
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Dries Van Noten a proposé un vestiaire masculin sombre pour habiller la femme mais enjolivé de plumes et de pierres brillantes. Le Belge a repris la tendance masculin/féminin de sa collection printemps-été (présentée en septembre 2012) mais en la réinterprétant.  "J'ai démarré avec une garde-robe masculine", avec des pantalons et des chemises d'homme, a-t-il expliqué à l'AFP. Puis, il a imaginé "l'opposé", comme "une salle de bal", avec "des broderies un peu trop brillantes", "des pierres un peu trop grosses". Si la collection est dominée par le noir et le gris, ces ajouts la rendent joyeuse. Le créateur a voulu mettre du "fun" dans la mode "parfois tellement sérieuse". Il y a aussi des touches fuchsia et jaune "acide".
 (P. Kovarik / AFP)
Marcel Marongiu pour Guy Laroche ne se contente pas d'explorer la frontière qui sépare l'homme et la femme, il entremêle ces extrêmes à priori incompatibles. Les années 40 en toile de fond, voici des costumes architecturaux avec une touche militaire, des jupes crayons ornées d'une large fermeture éclair, des vestes en python scintillant qui s'avèrent être de la soie tressée et des pantalons en soie à pattes d'élephant rose électrique ou violet profond. 
 (P.Verdy)
Le créateur croate Damir Doma, qui connaît un vrai succès commercial pour l'homme, continue d'explorer l'univers féminin.
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Chez Alexis Mabille, les vêtements sont égayés par des pierres. Il a présenté des chemises col bijoux, des cardigans bijoux, qui donnent une allure tellement féminine, sur des pantalons d'homme. Mais cette femme n'est pas qu'une élégante: c'est une prédatrice, forte, urbaine et sexy "car rien ne l'arrête". Elle sait mixer le masculin (elle ose même le manteau queue de pie) et le féminin et aussi se montrer féroce dans des habits léopard parfois multicolores ou bleu pétrole. Son inspiration : "The Hunger", un film de Tony Scott de 1983 où une femme impose tout ce qu'elle désire.  "J'aime cette idée de femme, forte, urbaine et sexy, dangereuse car rien ne l'arrête", explique le créateur. 
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Nicolas Andréas Taralis pap ah 2013-2014, à Paris
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