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"Diana : sa vie à travers la mode", une exposition au palais de Kensington
20 ans après la mort tragique de Lady Diana en août 1997 à Paris, une exposition montre comment la princesse de Galles avait bousculé les codes vestimentaires de la famille royale pour se hisser au rang d'icône de la mode. L'exposition est présentée à partir du 24 février au palais de Kensington à Londres.
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Reportage : V. Gaget / A. Gordon-Gentil
Des simples atours qu'elle portait lors de ses premières apparitions publiques à ses robes de soirées étincelantes, l'exposition "Diana : sa vie à travers la mode" retrace l'évolution du style vestimentaire de la princesse de Galles au fil des ans et l'affirmation de sa personnalité.
"Elle a gagné en confiance tout au long de sa vie, prenant de plus en plus le contrôle de la manière dont elle était représentée, communiquant intelligemment via ses vêtements", explique Eleri Lynn, commissaire de l'exposition. Déterminée à assumer pleinement sa féminité, celle qui fut l'une des femmes les plus photographiées au monde bouscule les traditions avec un style moins formel, plus moderne.
Parmi les pièces présentées figure la longue robe Victor Edelstein qu'elle avait revêtue lors d'un dîner donné en 1985 par le président américain Ronald Reagan à la Maison Blanche. C'est dans cet écrin en velours bleu nuit, aux épaules dénudées, que Diana Spencer avait dansé avec John Travolta au rythme de l'hymne disco "You Should be Dancing" du film "La Fièvre du samedi soir". Surnommée la robe "Travolta", le vêtement a été vendu 297.000 euros aux enchères il y a trois ans. Les visiteurs pourront découvrir la robe de soie qu'elle portait en privé au palais de Buckingham et sur laquelle figurent toujours de minuscules empreintes digitales, probablement laissées par William ou Harry, ses deux fils, quand ils étaient enfants. Il y a également le discret chemisier rose pâle Emanuel, qu'elle arbore dans le portrait réalisé en 1981 à l'occasion de ses fiançailles avec le prince Charles ou encore la robe en soie "Gold Falcon" couleur crème et parée de faucons, emblème de l'Arabie Saoudite, que Diana avait diplomatiquement revêtue lors d'un voyage dans ce pays en 1986.
Lady Di disposait aussi d'une "garde-robe de travail", à la fois chic et décontractée et signée par Catherine Walker, sa styliste attitrée. Ce sont ces robes droites, tailleurs et costumes qu'elle portait pour défendre les causes qui lui tenait à coeur, comme le soutien aux séropositifs, et qui ont contribué à faire d'elle la "princesse du peuple", comme l'avait définie le Premier ministre Tony Blair après sa mort. L'exposition s'intéresse à l'évolution de sa garde-robe après sa séparation d'avec le prince Charles, en 1992. Diana devient alors plus audacieuse, porte la mini-jupe.
Le palais de Kensington a été la résidence pendant quinze ans de Diana, où une statue doit être érigée par ses deux fils pour marquer l'anniversaire de sa disparition.
Des simples atours qu'elle portait lors de ses premières apparitions publiques à ses robes de soirées étincelantes, l'exposition "Diana : sa vie à travers la mode" retrace l'évolution du style vestimentaire de la princesse de Galles au fil des ans et l'affirmation de sa personnalité.
"Elle a gagné en confiance tout au long de sa vie, prenant de plus en plus le contrôle de la manière dont elle était représentée, communiquant intelligemment via ses vêtements", explique Eleri Lynn, commissaire de l'exposition. Déterminée à assumer pleinement sa féminité, celle qui fut l'une des femmes les plus photographiées au monde bouscule les traditions avec un style moins formel, plus moderne.
Parmi les pièces présentées figure la longue robe Victor Edelstein qu'elle avait revêtue lors d'un dîner donné en 1985 par le président américain Ronald Reagan à la Maison Blanche. C'est dans cet écrin en velours bleu nuit, aux épaules dénudées, que Diana Spencer avait dansé avec John Travolta au rythme de l'hymne disco "You Should be Dancing" du film "La Fièvre du samedi soir". Surnommée la robe "Travolta", le vêtement a été vendu 297.000 euros aux enchères il y a trois ans. Les visiteurs pourront découvrir la robe de soie qu'elle portait en privé au palais de Buckingham et sur laquelle figurent toujours de minuscules empreintes digitales, probablement laissées par William ou Harry, ses deux fils, quand ils étaient enfants. Il y a également le discret chemisier rose pâle Emanuel, qu'elle arbore dans le portrait réalisé en 1981 à l'occasion de ses fiançailles avec le prince Charles ou encore la robe en soie "Gold Falcon" couleur crème et parée de faucons, emblème de l'Arabie Saoudite, que Diana avait diplomatiquement revêtue lors d'un voyage dans ce pays en 1986.
Lady Di disposait aussi d'une "garde-robe de travail", à la fois chic et décontractée et signée par Catherine Walker, sa styliste attitrée. Ce sont ces robes droites, tailleurs et costumes qu'elle portait pour défendre les causes qui lui tenait à coeur, comme le soutien aux séropositifs, et qui ont contribué à faire d'elle la "princesse du peuple", comme l'avait définie le Premier ministre Tony Blair après sa mort. L'exposition s'intéresse à l'évolution de sa garde-robe après sa séparation d'avec le prince Charles, en 1992. Diana devient alors plus audacieuse, porte la mini-jupe.
Le palais de Kensington a été la résidence pendant quinze ans de Diana, où une statue doit être érigée par ses deux fils pour marquer l'anniversaire de sa disparition.
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