"Dior for ever", un hommage touchant à la maison de couture
C’est l’histoire d’un homme, Christian Dior, qui, enfant, humait les fleurs de sa maison de Granville, pour devenir, adulte, le maître de l’élégance. C’est la saga d’une maison de haute couture reconnue au-delà de nos frontières, qui nait le 16 décembre 1946 et devient célèbre le 12 février 1947, lors du premier défilé Christian Dior, avenue Montaigne.
Les créations de Christian Dior, ses femmes-fleurs, ses femmes-tiges sont une ode à la poésie. Le corps de la femme est moulé « pour en styliser le galbe » et la ligne « En 8 » devient un incontournable dans l’ensemble de ses créations de mode ou de parfums. La femme a désormais des tenues et des chaussures pour chaque moment de la journée, complétées par le sac, le chapeau, les bijoux….
Ce livre est l’histoire d’un génie, d’un talent qui a bâti « l’élégance à la française ». Tout ce qu’il crée devient un succès : son rouge à lèvres, qui est pour lui « la première arme de séduction » devient le Rouge Dior, sa lingerie propose en 1955 une autre vision du corps de la femme avec une poitrine haute et pigeonnante, ses parfums Eau Sauvage en 1966, Poison en 1985, J’Adore en 1999 sont des musts. Ses lignes d’accessoires comme le sac Lady Dior sont des pièces d’exception.
Le couturier habille les femmes des cours européennes, les épouses des chefs d’État et est choisi pour toutes les circonstances exceptionnelles. Ce « marchand de bonheur » s’amuse à appeler ses créations de noms très doux : Chérie, Tendresse…
À la mort de Christian Dior en 1957, son premier assistant Yves Mathieu Saint-Laurent prend sa succession et prolonge la renommée de la maison de haute couture par des créations géométriques, équilibrées, épurées. Le New Look de l’après-guerre deviendra le « total look » des années 1980. Marc Bohan, Hedi Slimane, John Galliano, Raf Simons, Kris Van Assche… devenant les directeurs artistiques des collections femme et homme.
“Dior for ever” de Catherine Örmen. Edition Larousse. 42 euros. Parution : 6 novembre 2013
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.