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Fashion Week : le croco Lacoste remplacé par des espèces menacées d'extinction

La marque au crocodile fondée en 1933 par le joueur de tennis français René Lacoste - qui a fait son retour à la PFW en 2017 après 14 ans de shows à New York - a profité de son défilé pour lancer une capsule de polos en édition limitée pour défendre 10 animaux en voie d'extinction. Sur le polo, le croco est remplacé par le tigre de Sumatra, le condor de Californie ou le rhinocéros de la sonde...
Article rédigé par franceinfo - Corinne Jeammet (avec AFP)
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Lacoste ah 2018-19, à Paris, en février 2018.
 (Auteur / Source / Crédit BERTRAND GUAY / AFP)

Lacoste a créé dix polos en édition limitée sur lesquels son logo iconique, le crocodile, laisse sa place à chacun des dix animaux. Le nombre de polos produits correspond au nombre de chaque espèce encore en vie. Un clin d'oeil pour alerter sur le sort de ces animaux, a expliqué le directeur artistique Felipe Oliveira Baptista à l'AFP. "Mais je l'utilise avec respect. Je n'en mets pas partout".

Le Crocodile. Ainsi fut surnommé le champion de tennis français René Lacoste en 1927 grâce à sa ténacité sur les courts. Aujourd’hui encore, le logo Lacoste symbolise la détermination et l’implication de la marque dans chacune de ses actions. En 2018, Lacoste débute donc un partenariat avec l’UICN et son programme SOS, pour lutter contre les risques d’extinction en soutenant dix des espèces animales les plus menacées au monde.

En 70 ans d’existence, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature est devenue la référence mondiale en matière de connaissances sur l’état de la nature et des mesures nécessaires pour la préserver. Via le programme SOS - Save our Species, l’UICN coordonne des dizaines de projets visant à préserver, sur le long terme, les espèces menacées, leurs habitats et les personnes qui en dépendent.

Les charmes discrets de la campagne britannique

Le directeur artistique Felipe Oliveira Baptista a dessiné une collection inspirée des tenues de la haute société britannique à la campagne et plus particulièrement de Lady Di. Bottes en caoutchouc ou fourrées en collaboration avec Aigle, capes, ponchos et robes en laine oversize composent cette silhouette, souvent accompagnée de bobs et de capuches, faite pour braver la pluie et gambader dans la lande. 

Esprit british oblige, les carreaux sont très présents tandis que les couleurs restent nature, mêlant le brun, le vert sapin, le kaki et l'ocre à du bleu marine ou des teintes pastel.
Lacoste ah 2018-19, à Paris, en février 2018
 (BERTRAND GUAY / AFP)
Des parkas double-face, des matières techniques doublées de fausse fourrure, des manteaux qui se divisent en deux et des vestes en cuir réversibles aux emmanchures détachables : ces pièces modulables sont pensées pour divers portés et fonctions. 
Lacoste ah 2018-19, à Paris, février 2018
 (BERTRAND GUAY / AFP)
A noter aussi un remix urbain de pièces "héritage" au travers de matières réconfortantes, comme un papier peint ou une couverture dans une vieille maison de vacances, retravaillées de façon épurée. Les jeux de Prince de Galles recolorés et les motifs écossais façon carreaux de chemise flirtent avec le Nylon, les coupe-vent sont réversibles et le sac à dos multipoches est en toile de coton ultralégère.

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