Haute couture : Adeline André, le luxe épuré et transformable

Pour cette collection haute couture automne-hiver 2018-19, la créatrice française, qui a lancé son studio en 1981 - a choisi l'intimité d’une galerie parisienne, le Molière. Entre les murs blancs immaculés les mannequins (qui sont des habituées de longue date) défilent tour à tour dans le calme. Ambiance un rien rétro, elles avancent en déclamant le nom du vêtement qu’elles portent. 

Celui à trois emmanchures devenu sa pièce culte (la créatrice en a déposé le modèle auprès de l’Institut National de la Propriété Intellectuelle) est bien entendu présent comme à chaque saison. Il se décline sur cinq pièces, dont deux vestes masculines portées avec un pantalon en coton.

Le vêtement transformable, mini performance

La créatrice française, adepte des lignes sobres et immaculées, est intervenue comme à son habitude dans le déroulé du défilé. Les silhouettes sont transformables et elle le prouve lors d’une mini performance où elle aide le mannequin à se dévêtir de son manteau bleu nuit. Elle ôte le corps du vêtement et il ne reste alors que les manches. Le manteau, quant à lui, devient une couverture. Même topo avec une robe échiquier démontable en satin de coton suisse noir et blanc.

Palette de couleurs épurée, matières nobles

Cette garde-robe invite à l'épure quasi totale. La palette des tonalités est unie : nuit, écume, prune, corail et neige… à noter cependant une robe mosaïque démontable en satin cuir de soie multicolore. Et pour sublimer le vestiaire des matières nobles : cachemire double face, lin, crêpe Georgette de soie.

Un modèle a retenu mon attention : la robe book démontable en organza de soie églantine.... pour y glisser ses photos préférées !