La Fashion Week de Milan automne-hiver 2018-19 en 10 tendances
Il y a eu de l'art, du spectacle et du show pendant la semaine de la mode à Milan. Passage en revue des dix tendances à retenir. Peut-être certaines pointeront le bout de leur nez à la Paris Fashion Week, qui débute ce 26 février.
Article rédigé par franceinfo
- franceinfo Culture (avec AFP)
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Couleurs franches et fluo
Du fluo comme arme de féminisme pour une femme forte qui assume les couleurs de la revanche chez Prada. Annakiki aussi était dans cette tendance. Chez Versace, les couleurs étaient primaires ou déclinées sur du tartan. Elles étaient aussi en version Jacky Kennedy pop pour Jeremy Scott chez Moschino, en streetwear chic chez Lucio Vanotti et en palette tropicale pour Missoni.
Tout ce qui brille
Le lurex était sur presque tous les podiums cette saison : Marco de Vincenzo en a fait sa marque de fabrique et le décline sur ses robes plissées, ses doudounes, des manteaux, des tops. Alberta Ferretti en combinaisons ou robes longues sophistiquées, Arthur Arbesser pour des trenchs glossy, Vionnet pour des robes sexy... Ca brillait aussi avec beaucoup de sequins et de strass chez Gucci, Prada, Marni, Dolce & Gabbana, Armani, Missoni...
Des épaules bien marquées
Chez Versace, Alberta Ferretti, Annakiki, les femmes ont des épaules et les assument. Pour des super-pouvoirs, comme l'a expliqué Silvia Venturini Fendi, pour des silhouettes années 80 chez Versace ou Ferretti.
Du tulle
Le tulle sera l'hiver prochain l'enveloppe transparente des manteaux robes ou capes, comme chez Gucci. Il était aussi en patchwork chez Antonio Marras et en grand noeud décoratif chez Prada.
Le règne animalier
L'animalier était très présent chez les maîtres du genre Cavalli ou Dolce Gabbana - ces derniers ayant proposé des déguisements de zébres ou de léopard plus que des motifs. Plus étonnammentaussi chez Max Mara, qui a proposé des femmes plus "sauvages" qu'à l'accoutumée, chez Tod's, Fendi...
Aliens et monstres
Les têtes coupées de Gucci et les cyborgs qui ont peuplé le défilé d'Alessandro Michele, êtres d'un nouveau genre avec un troisième oeil sur les mains ou au milieu du front. Les aliens étaient aussi sur le podium de Moschino avec des femmes à la peau orange, verte, bleue ou violette.
De la doudoune
Moncler, le roi de la doudoune, l'a déclinée sous toutes ses formes : robe de princesse, robe victorienne, cape, camisole, streetwear, arlequin, vintage. Un diapason suivi par les autres maisons : écharpe chez Fendi, Marco de Vincenzo ou Ferragamo mais aussi mini cape chez Tod's, sans manche chez Ermanno Scervino, mini-matelassé à motif chez Pucci.
Du dégradé
L'hiver prochain sera celui du dégradé... Dans des tons chauds allant du marron au bleu en passant par le violet chez Cavalli, en rayure mire de la télévision chez Marco de Vincenzo, en couleur fluo délavée chez Prada, en grande harmonie chez Armani, en 30 nuances chez Ferragamo.
De l'art
La robe futuriste style Giacomo Balla chez Versace, l'ensemble de velours médiéval Piero della Francesca chez Gucci et des icônes religieuses sur les vêtements de Dolce et Gabbana. La forte relation entre la mode et l'art s'exprime aussi dans les défilés pensés comme des performances artistiques et dans l'exposition "Italiana" sur l'Italie des années 1971-2001 vue par la mode inaugurée cette semaine.
Toujours plus vite
Cette semaine de la mode avait ouvert avec Moncler et ses huit collections capsules qui seront en boutique dès mars 2018, au rythme de une par mois. "Pour réduire le temps d'interaction avec le marché", a expliqué Remo Ruffini, patron de la griffe. Des délais réduits à zéro chez Tommy Hilfiger, qui a présenté ses collections "See now, buy now" (Voyez maintenant, achetez maintenant) : via les réseaux sociaux, le consommateur pouvait acheter en direct les pièces qui défilaient.
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