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La Paris Fashion Week printemps-été 2018, en 16 images
Article rédigé par
franceinfo
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Corinne Jeammet (avec AFP)
France Télévisions
Publié le 04/10/2017 09:03
Mis à jour le 04/10/2017 10:16
La Paris Fashion Week féminine s'est achevée le 3 octobre après 8 jours de défilés et 83 shows. Retour en images sur les tendances printemps-été 2018 : le sportswear est de mise mais en version sophistiquée, son polo fétiche se déclinant à l'envi. A noter aussi, les vêtements deux-en-un ou qui jouent les trompe-l'oeil et les volants toujours présents sur les podiums. Vivement les beaux jours !
ALAIN JOCARD / AFP
"C'est un peu comme un conte, rêveur, bizarre et mystérieux, nous devons garder l'esprit printanier, je suppose que les feuillages nous y aideront" déclare la créatrice dans une note remise aux invités. Le ton est vite donné : sur le podium trône un arbre ! Il sera le fil vert de cette collection : cet arbre inspire, hante et envahit de broderies la garde-robe. Dentelles noires, rouges ou chairs, encanaillent les combinaisons de mécanos et les vestes de jardiniers en crêpe fluide. La poésie est au rendez-vous en cette dernière journée de PFW.
(Patrick KOVARIK / AFP)
Le noir reste la marque de fabrique du créateur japonais qui le conjugue à l'envi sur sa garde-robe. Yohji Yamamoto montre, une fois encore, que tout en restant fidèle à lui-même et à l'élégance bohème qu'il prône depuis toujours, il sait apporter le petit twist qui change la silhouette, même si elle est toute de noire vêtue ! Des touches de blancs, de gris, de rouges.... apportant à la silhouette toujours trés travaillée la petite touche nécessaire.
(Koki Kataoka / Yomiuri / The Yomiuri Shimbun)
Ce créateur indien à la palette de couleurs psychédéliques et aux imprimés joyeux est "ready to love". En 2016, une de ses collections s'intitulait "Life is beautiful". L'optimiste et bonne humeur sont au rendez-vous. On en redemande !
(Patrick KOVARIK / AFP)
Dans notre monde contrôlé par la technologie, Rahul Mishra puise une grande gamme de couleurs dont sa nature prismatique devient l'inspiration principale. Dans sa collection intitulée "light in the sky", le faisceau de lumière attire une abeille ou un papillon sur une fleur, autant que sa couleur ou son parfum, et ceux-ci se posent sur le vêtement. Le créateur prône toujours l'artisanat indien et à ses broderies, fer de lance de la marque.
(Bertrand GUAY / AFP)
La créatrice danoise, également illustratrice, fait partie de cette nouvelle génération de designer. Elle a proposé une collection féminine avec une jolie touche de modernité. Les bijoux étaient signés Vibe Harslof.
(IK ALDAMA / DPA)
Agnès b. propose une garde-robe qui laisse à chacun la liberté d'exprimer sa personnalité, des vêtements pérennes, hors mode, qui peuvent se porter très longtemps. Comme depuis ses débuts, la créatrice recherche le confort, l’harmonie, les choses qui s’accordent… aux antipodes de la fast-fashion ! Une garde-robe avec des imprimés numériques créés avec les photos prises par agnès b. de Paris et des champs … "la France vue d’un hublot". Et comme toujours un côté rock… et underground, avec du cuir, des t-shirts résille ou à dos filet et à manches extra longues, des leggins cloutés sur les côtés et des casquettes ornées de pointes… Sans oublier la parole donnée aux artistes : avec les dessins d’Adrien Beau, les créations graphiques de Bertrand Loubé, celles colorées de Jonone, l'imprimé de Lek & Sowat, le dessin fantasmagorique d’Elzo Durt et celui tye and dye d’Icon
(ALAIN JOCARD / AFP)
Le créateur Lutz Huelle poursuit sur sa lancée de l'hiver dernier en reprennant l'idée de l'exagération de la garde-robe mais en réduisant cette fois-ci les proportions et en déplacant les volumes. La silhouette reste cependant très féminine.
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
(ALAIN JOCARD / AFP)
Le denim délavé en voit de toutes les couleurs chez Stella McCartney : vert fluo, rose et bleu. La silhouette est jeune et colorée, oversize et décontractée. La créatrice joue avec le wax, tissu coloré aux motifs africains. Pour cette collection, elle a travaillé avec Vlisco, le fabricant néerlandais de ces pagnes de luxe, et propose des motifs de ventilateurs et de micros.
(Patrick KOVARIK / AFP)
Le défilé Sonia Rykiel était une invitation à la plage avec ses couleurs évoquant la nacre, ses bijoux en forme de coquillages, ses paniers de pêche en osier, ses chapeaux en crochet, ses robes bain de soleil et nu-pieds. La directrice artistique Julie de Libran met à l'honneur le motif Vichy, qui n'est pas sans rappeler l'allure de Brigitte Bardot mais aussi bien sûr les rayures, emblématiques de la maison.
(Patrick KOVARIK / AFP)
Andreas Kronthaler, directeur artistique de la griffe Vivienne Westwood, et mari de la reine du punk et militante écologiste, a présenté une collection fidèle à l'extravagance qui caractérise la griffe. Le défilé hétéroclite, qui mêlait hommes et femmes, comprenait aussi une dizaine de mannequins emmitouflés dans des duvets. Le designer a expliqué que les corsets et robes traditionnelles de la campagne autrichienne de son enfance avaient inspiré cette collection, qui incluait deux mannequins portant au-dessus de leur tête des rideaux accrochés à une tringle.
(Patrick KOVARIK / AFP)
Chez Céline, les vêtements jouent les trompe-l'oeil et les deux-en-un. Un trench se double d'une cape, sous laquelle on peut tenir son sac au sec. Des vestes de costume pour homme se prolongent de façon asymétrique en robes plissées. La directrice artistique Phoebe Philo joue avec le vestiaire masculin, version oversize : un veston asymétrique se superpose à un polo imprimé, avec une jupe plissée déstructurée et un pantalon en cuir noir.
(Bertrand GUAY / AFP)
Chez Hermès, les carreaux évoquant l'univers domestique se déclinent à l'envi. Le pantalon thaï, ou pantalon portefeuille qui se noue à la taille, est l'autre élément clé du vestiaire proposé par Nadège Vanhee-Cybulski, qui le propose en twill de soie, en popeline de coton ou en peau de veau velours. "Ce que j'aime bien dans sa construction, c'est qu'il n'y a pas de couture de côté, seule la fourche du pantalon est assemblée, le reste est libre", a expliqué la directrice artistique. Côté imprimés, elle a rendu hommage à Henri d'Origny, qui a dessiné beaucoup des fameux carrés de la maison. L'imprimé "Grand Manège" se retrouve sur un débardeur ou une tunique en jersey de soie, un pantalon et petit blouson en lin et coton.
(ALAIN JOCARD / AFP)
"Transformation" et "séduction" sont les maîtres mots de la nouvelle directrice artistique de Givenchy, qui a ouvert un nouveau chapitre dans l'histoire de la griffe en succédant à l'Italien Riccardo Tisci. "Les choses les plus séduisantes ne sont pas celles qui se voient mais celles qu'on imagine", souligne la Britannique, qui avait choisi le Palais de justice de Paris pour présenter sa collection, mêlant femmes et hommes. La séduction façon Clare Waight Keller, auparavant chez Chloé, c'est le noir et le blanc ainsi que les transparences. Des motifs léopard, des bouches qui s'impriment sur des vestes, d'homme ou de femme. Les plissés soyeux s'échappent de robes asymétriques. Les jupes, courtes, se portent avec des santiags.
(ALAIN JOCARD / AFP)
Chez Margiela, des plumes viennent s'accrocher aux cheveux, s'attachent aux épaules d'une robe, d'un trench, d'une veste parfois réduite à un simple squelette. John Galliano poursuit ses jeux de déconstruction, transforme un trench en robe à bustier, apporte sa touche fantaisiste et humoristique aux accessoires. Ces femmes serrent contre elles des sacs-coussins blancs, portent des masques pour dormir sur la tête. Des étiquettes de bagages leur servent d'élastique pour les cheveux.
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
Un Grand Palais transformé en cascades entourées d'une végétation luxuriante, des mannequins en bottes de pluie et capuches en plastique : le directeur artistique de Chanel a imaginé un décor semblable aux gorges du Verdon, en Provence. Cuissardes en plastique transparent et veste en tweed effilochée, Kaia Gerber a ouvert le bal. Suivront des mannequins portant imperméables, petites robes, vestes ou combinant des basiques de la maison avec des accessoires, portés en superposition. Parmi eux, des chapeaux de pluie, des manchons, des cabas de plage, des coupe-vent, la plupart en plastique transparent. Le bleu, de la mer, du ciel - mais aussi du denim -, s'impose sur plusieurs silhouettes ainsi que des tissus irisés évoquant des écailles de poissons. Les vêtements sont souvent réhaussés de strass, les bijoux sont voyants.
(Patrick KOVARIK / AFP)
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