Le défilé croisière Vuitton 2018 au musée Miho au Japon
L’esprit du voyage, la découverte de lieux uniques, les oeuvres architecturales et l’art faisant partie intégrante de la Maison Louis Vuitton, le défilé croisière 2018 s'est déroulé au musée Miho. Conçu par l’architecte Ieoh Ming Pei, auteur du Grand Louvre et de ses pyramides à Paris, le musée accueillait pour la première fois de son histoire un défilé. En 2016, la croisière 2017 avait défilé dans le musée d'Art contemporain Niteroi de l'architecte Oscar Niemeyer à Rio de Janeiro.
"Ce lieu m’a tout de suite inspiré. Après le désert et Palm Springs, la mer et Rio, je souhaitais faire découvrir un autre paysage : une immersion dans un océan de verdure. Avec le musée Miho imaginé par Ieoh Ming Pei, nous continuons le voyage architectural propre à la maison Louis Vuitton. Nous nous transportons dans un rapport entre la nature, une géographie et la vision d’un grand architecte pour le défilé croisière 2018" a expliqué Nicolas Ghesquière, Directeur des collections féminines.https://twitter.com/LouisVuitton/status/863771303203024897
L'idée de fusion entre l’urbain et l’organique, si prégnante au Japon, est le point de départ de la collection qui évoque la question de la transformation entre le moderne et le traditionnel, entre l’occidental et l’oriental. On retrouve sur chaque vêtement une évocation des samouraïs, des estampes figuratives, des paysages gravés à l’encre, des costumes de cérémonies, les tenues des arts martiaux, la dramaturgie des films de Kurosawa ou la mélancolie des films de Kitano… Les tailleurs pantalons et les tuniques architecturées transportent des tableaux à la Hokusai. Les pulls en entrelacs de jerseys et de cuirs rappellent les armures des guerriers japonais. Les robes du soir révèlent tout l’or du théâtre No. Le fragile ouvrage des ceintures obi devient la matière des pantalons fuselés. Les sacs et pochettes s’amusent avec les masques Kabuki.
Cette collection rend hommage au créateur Kansaï Yamamoto, qui ouvrait la voie à toute une génération de designers japonais à venir présenter en France. Il fut l’un des premiers à défiler à Paris et on le connaît aussi pour avoir crée la plupart des costumes de David Bowie. Il a spécialement dessiné icones, symboles et personnages que l’on retrouve sur certains modèles et accessoires. Les casquettes sont réalisées par le designer Kristopher Haigh, créateur de la marque 1K.
"La croisière est synonyme de voyage et de mouvement. Avec Nicolas nous recherchons donc une architecture hors norme et un paysage saisissant. L’architecture fait partie de l’histoire de la maison : des magasins à la Fondation en passant par les objets nomades. Aujourd’hui nous ouvrons un nouveau chapitre : après John Lautner, Oscar Niemeyer, c’est au tour du Musée Miho d’emmener nos invités dans un voyage mystique vers une vallée perdue", a expliqué Michael Burke, Président et CEO de Louis Vuitton. Le défilé Croisière de Louis Vuitton a été diffusé en live le 14 mai sur louisvuitton.com
Depuis la fin du XIXe siècle, la maison Vuitton a entretenu une relation privilégiée avec le Japon : les inspirations de la toile Monogram attribuées aux mon, les clients historiques, l’implantation du premier magasin Louis Vuitton à Tokyo en 1978 et les collaborations artistiques avec Yayoi Kusama, Takashi Murakami, Rei Kawabuko ou Hirsohi Fujiwara.
Le Musée Miho, un monde de beauté qui élève le coeur et l'âme
Le musée Miho fut érigé en 1997 dans les montagnes de Shigaraki à Shiga au Japon. Il a été conçu comme un paradis terrestre par son dessinateur. Le musée se dessine après un tunnel habillé de métal et un pont suspendu. Ce monument, conservant un fonds de plus de deux mille pièces, allie exotisme et modernité au sein d’une forêt envoûtante.Le musée a été pensé selon la philosophie de Mokichi Okada, guide spirituel, philosophe et naturaliste. Sa philosophie prône un monde de beauté qui élève le coeur et l’âme. Le musée Miho, conçu par I.M.Pei a été pensé selon ses critères d’esthétisme, au niveau du design, de la scénographie et de la collection multiculturelle d’art.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.