Lejaby : fin d'une entreprise "made in France" de lingerie
L'aventure des anciennes de Lejaby aura duré une année. Un an
pendant lequel Muriel Pernin, ancienne patronne d'une agence de communication, et des ex-ouvrières de Lejaby ont cru y
arriver. La présidente-fondatrice des Atelières, cette société installée à
Villeurbanne près de Lyon, présentera vendredi sa demande de liquidation au
tribunal de commerce de Lyon.
Un carnet de commande honorable
Cette société coopérative d'intérêt collectif a pourtant un
carnet de commande honorable mais les banques ne seraient pas assez audacieuses
et n'ont donc pas voulu financé les 585.000 euros nécessaires au "fond de
revalorisation ".
Ce refus remet en cause tout le montage
financier d'après Muriel Pernin. La présidente des
Atelières dénonce aussi l'attitude de la Banque publique d'investissement
(BPI), dont elle n'a pas réussi à obtenir le soutien.
De son côté, un représentant de la BPI se déclare un peu surpris au micro d'Isabelle Raymond :
Cet atelier est né grâce à une souscription
"Dans notre pays,
la fabrication française est un grand mensonge, les produits Made in
France sont souvent conçus à l'étranger et finalisés en France ", explique
Muriel Pernin.
Cet atelier avait pu
naître grâce à une souscription lancée sur les réseaux sociaux qui avait permis
de rassembler 300.000 euros.
Rachetée, il y a deux
ans par l'industriel Alain Prost, la marque française Lejaby poursuit de son côté
son redressement avec une croissance à deux chiffres et des ventes tournées
principalement vers le marché russe.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.