Les dessins d'amour de JC de Castelbajac pour Limoges, sa ville de jeunesse
Depuis le passage de JC de Castelbajac, la ville de Limoges n'a plus vraiment la même physionomie que la semaine dernière. Le couturier était dans la cité de son adolescence pour recevoir la médaille de la ville des mains du maire Emile-Roger Lombertie. Mais avant de se rendre à la mairie, le créateur a cheminé dans les rues, disséminant à la craie sur les murs des maisons quelques uns des ses petits anges emblématiques.
Emmanuel Denanot et Henri Simonet / A. Lafeuille
Dans les rues de la ville le créateur s'est rendu sur tous ses lieux de mémoire. Il se souvient avec émotion du chemin qu'il empruntait entre son domicile et l'atelier de confection de sa mère, Jeanne. Sur le mur de la rue des Tanneries à l'endroit même où il fit son premier dessin à l'âge de 16 ans il y a désormais un joli dessin aux traits bleus signé JC de Castelbajac.
Cultivateur de l'Happyculture
Loin des mondanités, JC de Castelbajac s'inscrit dès son entrée en mode dans la pop culture dadaïste avec Raoul Hausmann. Né à Casablanca au Maroc en 1949 dans une famille de textile il dessine sa première veste à l'âge de 18 ans qu'il taille dans une couverture. Une pièce phare de sa carrière puisqu'elle sera portée par John Lennon.Journées mondiales de la jeunesse, La Poste, Hello Kitty ou Snoopy, l'Happyculture de JC de Castelbajac se cultive partout y compris sur les sommets alpins où il redessine une cabine de téléphérique.
L'art de la mode
Baigné dans l'univers artistique des surréalistes et des modernes, la mode et la rue sont pour lui un terrain de jeu et de couleur. Ses collections, marquées des univers de Mondrian, Gérard Garouste, Hervé Di Rosa ou encore Keith Haring entretiennent un lien étroit entre l'art et l'humourDe Farah Fawcett (Drôles de dames) à Vanessa Paradis ou plus récemment Lady Gaga - pour qui il créé une robe noir et blanc sculpturale - des personnalités emblématiques du show bizz lui ont toujours offert une visibilité internationale qui n'a jamais failli.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.