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Les fashionistas d'Harajuku au Japon débarquent à Paris

Article rédigé par Corinne Jeammet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Après avoir découvert lors de la fashion week masculine l'univers décalé des Japonais Cune, me voici à Paris le temps d'une tea party dans celui encore plus délirant des fashionistas du quartier d'Harajuku à Tokyo. Autour de la mannequin Misako Aoki des lolitas, pas forcément japonaises, de tous âges et nationalités, revêtues de leurs plus beaux atours. Découverte en images d'un univers so kawaï !

Corinne Jeammet

Les marques Angelic Pretty et Putumayo avaient donné rendez-vous aux lolitas pour un tea party le 2 juillet 2014. Autour de Misako Aoki -mannequin charismatique et ambassadrice du kawai-, des fashionistas et des fans réunis pour partager dans une ambiance des plus conviviales leur goût pour la mode Harajuku.  
 (Corinne Jeammet)
Contrairement à Shibuya, célèbre pour son architecture moderne et sa foule étourdissante, Harajuku est un quartier divisé en petites rues animées à l'ambiance bon enfant et aux magasins tenus par des passionnés. C'est ici à Tokyo que les jeunes branchés, designers ou artistes dénichent leurs tenues. Avec Shibuya, ce sont les deux lieux de rencontre des jeunes cosplayeurs, gothic lolitas, lolitas aux couleurs pastels, couples punk, nymphettes en tenue sixties, nones et soubrettes aux couleurs austères, kimono et obi recyclés… 
 (Corinne Jeammet)
Angelic Pretty est une marque de prêt-à-porter japonaise créée en 1979, à l'époque sous le seul nom de "Pretty". Ses deux designers sont Maki et Asuka. Elle est connue pour ses créations dites Sweet Lolita avec des imprimés colorés déclinés dans une palette de couleur impressionnante. La couleur de prédilection est le rose. Les robes couvertes de dentelles se portent avec de grands jupons. La marque fabrique des vêtements dignes des princesses de contes de fées, avec des rubans, de la dentelle et des nœuds... 
 (Corinne Jeammet)
Les clientes d'Angelic Pretty sont principalement des 15-30 ans. La marque propose souvent des tailles uniques. Chaque mois, une collection basée sur un imprimé, est mise en vente. Ce sont souvent des illustrations d'animaux, de bonbons, de glaces, de jouets, de gâteaux et de maquillage... Des thèmes sont récurrents comme Alice au pays des merveilles. Chaque collection paraît –avant la vente - dans des magazines comme Kera, Gothic & Lolita Bible. Le nombre de pièces étant limité, il arrive que des collections à succès se vendent uniquement à la réservation. La marque propose également des robes avec des tissus plus simples : uni, vichy, pois, carreaux.
 (Corinne Jeammet)
Avec Putumayo arrive un vent de fraîcheur et de jeunesse. La marque street punk est plus accessible, plus apte à conquérir la rue. Le panda gothique, torturé mais toujours mignon, marque son territoire sur des T-shirts déchirés, avec une récurrence de motifs rayés (du noir alternant avec du blanc ou une couleur chaude). Au milieu des jupes à volants, du tartan et des pièces de métal (clous, rivets…), des animaux faussement "choupis" se baladent d’un top à un autre.
 (Corinne Jeammet)
Pour  l'occasion un pop up store éphémère ouvre ses portes au 12, rue Sainte-Anne à Paris, jusqu'au 6 juillet, de 12H à 20H. Dans le même temps, du 2 au 6 juillet, se tient Japan Expo, salon référence dédié à la culture japonaise en France. Né en 1999 de quelques français passionnés par les Mangas, l’Animation, les jeux vidéo, la musique, c'est l’un des salons pionniers dans le cadre de la culture Japonaise. Au programme, des défilés, des conférences et des ateliers. 
 (Corinne Jeammet)
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