Dans les ateliers, les accessoiristes magnifient la haute couture
Il fut une époque où Paris fourmillait d’ateliers où des métiers comme celui de fleuriste-plumassier n’avaient rien d’anecdotique. Ce n’est plus le cas aujourd’hui mais certains ont - fort heureusement - résisté. C’est le cas de la Maison Legeron.
Fondée en 1927 à Paris, c’est Bruno Legeron qui la dirige aujourd’hui. Il représente la 4e génération et perpétue un savoir-faire bien particulier. Dans ces ateliers qui emploient une dizaine d’employés, on fabrique toutes sortes de fleurs artisanales, en plumes ou en soie, pour habiller les robes, les chapeaux ou les chaussures des créateurs, comme des roses rouges pour Louboutin ou 2500 camélias pour la maison Chanel. Le tout entièrement fait main bien sûr avec des heures de travail à la clé.
Reportage : C. Laronce, Y. Bodin, P. Conte, D. Arzur, B. Richard
Autre maison parisienne spécialisée dans la parure : Edgard Hamon. A sa création en 1919, on y fabriquait des boutons de bottines puis des boutons de vêtements. Dans les années 70, Edgard Hamon commence à travailler pour Chanel en tressant des chaînes au kilomètre puis l’atelier se lance dans la fabrication de ceintures, boucles comprises, dont la qualité de finition va faire la réputation de la maison. Ici, on travaille le cuir et le métal de manière artisanale mais aussi les bijoux depuis les années 2000.
Une diversification qui a pris de l’ampleur avec le joaillier Elie Top, alors assistant d’Yves Saint Laurent (il fut aussi l’un des derniers). Le jeune créateur aux allures de dandy est, ensuite, parti chez Lanvin où il créé des bijoux depuis une dizaine d’années. Ce natif du Pas-de-Calais a également sa propre ligne de joaillerie haute-fantaisie. Sa première collection, baptisée Mécaniques célestes est composée d’une série de bagues et de pendentifs dont les pierres tournent sur elles-mêmes.
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