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Filippetti et Lagerfeld rendent hommage aux métiers d'art
Aurélie Filippetti et le couturier Karl Lagerfeld ont visité vendredi à Pantin (Seine-Saint-Denis) les ateliers appartenant à la maison Chanel. La ministre de la Culture y a mis en avant l'importance de la mode comme "vitrine des métiers d'art", cette "exception" française.
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Il s'agissait de la première visite d'un ministre français dans ces ateliers, réunis depuis moins de deux ans dans un bâtiment moderne situé à quelques centaines de mètres de Paris. C'était également une première pour Karl Lagerfeld, qui a été reçu comme une star.
La ministre et le couturier ont visité les ateliers du brodeur Lesage, du plumassier Lemarié, de Maison Michel, du façonnier Paloma et de l'orfèvre Goossens, qui appartiennent tous à Paraffection, filiale de Chanel. Ils travaillent pour Chanel et de nombreuses autres maisons comme Dior, Valentino, Vuitton etc.
"Ce que j'admire le plus, c'est la patience", a expliqué le couturier, vantant aussi "la précision et le raffinement" du travail des ouvrières. "Quand vous voyez tout ça, vous comprenez que ça (les habits, ndlr) ne soient pas donnés", a relevé Karl Lagerfeld.
Filippetti souligne que cette "excellence" française est créatrice d'emplois
"Ces métiers, cette excellence, c'est une exception française", s'est félicité Aurélie Filippetti, qui portait une veste Chanel. "Les métiers d'art sont au coeur de la mode française qui rayonne dans le monde et qui contribue à créer beaucoup d'emplois", a souligné la ministre, "frappée par la jeunesse" des employés.
"Il faut se servir de la mode comme d'une vitrine pour dire aux jeunes : n'hésitez pas à aller voir dans des filières de niche où on trouve du travail, où on a des débouchés", a-t-elle poursuivi.
Les ateliers comptent au total près de 200 salariés. "On a embauché une quarantaine de personnes depuis l'aménagement à Pantin. (...) Les gens sont très motivés. Et les commandes suivent aussi", a expliqué Bruno Pavlovsky, président des activités mode de Chanel.
Lagerfeld vante "la patience" des métiers d'art
Le couturier a posé patiemment pour des photos avec les ouvrières, a fait une dédicace sur un établi et n'a pas manqué une occasion de faire de l'humour. "Je ne mets jamais de chapeaux", a dit le couturier chez le modiste Maison Michel. "Quand j'étais enfant, j'adorais les chapeaux tyroliens et ma mère disait: "Ne mets pas ça, on dirait une vieille lesbienne", a-t-il lâché.
Le couturier a posé patiemment pour des photos avec les ouvrières, a fait une dédicace sur un établi et n'a pas manqué une occasion de faire de l'humour. "Je ne mets jamais de chapeaux", a dit le couturier chez le modiste Maison Michel. "Quand j'étais enfant, j'adorais les chapeaux tyroliens et ma mère disait: "Ne mets pas ça, on dirait une vieille lesbienne", a-t-il lâché.
La ministre et le couturier ont visité les ateliers du brodeur Lesage, du plumassier Lemarié, de Maison Michel, du façonnier Paloma et de l'orfèvre Goossens, qui appartiennent tous à Paraffection, filiale de Chanel. Ils travaillent pour Chanel et de nombreuses autres maisons comme Dior, Valentino, Vuitton etc.
"Ce que j'admire le plus, c'est la patience", a expliqué le couturier, vantant aussi "la précision et le raffinement" du travail des ouvrières. "Quand vous voyez tout ça, vous comprenez que ça (les habits, ndlr) ne soient pas donnés", a relevé Karl Lagerfeld.
Filippetti souligne que cette "excellence" française est créatrice d'emplois
"Ces métiers, cette excellence, c'est une exception française", s'est félicité Aurélie Filippetti, qui portait une veste Chanel. "Les métiers d'art sont au coeur de la mode française qui rayonne dans le monde et qui contribue à créer beaucoup d'emplois", a souligné la ministre, "frappée par la jeunesse" des employés.
"Il faut se servir de la mode comme d'une vitrine pour dire aux jeunes : n'hésitez pas à aller voir dans des filières de niche où on trouve du travail, où on a des débouchés", a-t-elle poursuivi.
Les ateliers comptent au total près de 200 salariés. "On a embauché une quarantaine de personnes depuis l'aménagement à Pantin. (...) Les gens sont très motivés. Et les commandes suivent aussi", a expliqué Bruno Pavlovsky, président des activités mode de Chanel.
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