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Mode : le kilt, jupe écossaise indémodable

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Mode : le kilt, jupe écossaise indémodable
Article rédigé par France 2 - M. Martel, A. Belderain
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Vendredi 22 septembre, la chronique Culte rend hommage à un vêtement que le roi Charles III portait encore au début du mois. Un kilt "so British" qui a traversé les frontières et les codes.

Genoux à l’air, vent entre les jambes : qui a dit que les jupes étaient réservées aux femmes ? Le kilt a été adopté par des musiciens bretons, en hommage à leurs cousins écossais. La tradition, très codifiée, remonte au Moyen-Âge. Les premières traces remontent au XVIe siècle : d’abord une couverture autour du corps, puis la fameuse jupe courte, réservée aux soldats des Highlands, hautes terres d’Écosse. "Il faut attendre le tournant du XIXe siècle pour voir, avec la visite de George IV en 1822, une forme d’officialisation du kilt et des différents tartans", explique Jean-François Dunyach, maître de conférences en histoire moderne à Sorbonne Universités. 

De la tradition aux podiums 

Pour porter le kilt, mieux vaut se tenir à carreau. Il y a des règles, comme les accessoires et la longueur de la jupe, à mi-rotule. Le folklore a un prix, environ 150 euros pour un ensemble débutant, et dix fois plus pour du sur-mesure. La pop culture s’en empare dès les années 70, avec Annie Cordy. Puis il sort du cliché et dans les rues punks puis grunge dans les années 90. Sean Connery l’a porté sur le tapis rouge pour revendiquer ses origines écossaises. Mel Gibson et Justin Trudeau se sont aussi prêtés au jeu. Pour les créateurs Jean-Paul Gautier et Marc Jacobs, les mannequins défilent, androgynes, dans l’air du temps et "so chic"

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