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"Gang de Paris" : une ligne de vêtements et un hommage aux voyous de la Belle-Epoque

"Gang de Paris" est une marque de vêtements qui s'inspire des tenues que portaient les bandes de voyous de tous types au moment de la Belle-Epoque, entre 1900 et 1915. En parallèle, les créateurs de la marque organisent des visites des quartiers de Paris qui ont vu, il y a un siècle, les exploits des marlous les ayant inspirés.
Article rédigé par franceinfo
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Un des vêtements de la ligne "Gang de Paris"
 (France 3 Culturebox capture d'écran)

7 mars 1902. Règlement de compte à Belleville entre voyous : face à face Leca et Manda, tous deux amants de la belle Amélie surnommée Casque d'Or, le premier est son proxénète, le second son amoureux. Ils sont l'image d'Epinal de la voyoucratie de l'époque. Sanctifiés par le livre puis par le cinéma avec "Casque d'Or" le film de Jacques Becker.

Voyous, Marlous, apaches, pour le journal "Le Matin" d'alors, ils sont 30 000 à hanter les rues de Paris, surgissant pour détrousser le bourgeois, soutenant la prostituée qui bat le pavé, réglant leurs comptes à coups de surin. Ces mauvais garçons, portant gapette et gilet cintré, faisaient régner leur loi sur les fortifs, cette enceinte de Paris voulue par Adolphe Thiers. Ils ont inspiré de nombreux livres et suscité des passions romanesques souvent fort éloignées d'une réalité plus prosaïquement dénuée de toute compassion.

Reportage : France 3 Paris Île-de-France P. Pierre / C. Carrasqueira / M. Maitrel

C'est ce monde-là, cette époque-là de l'immédiat avant première guerre mondiale qui ont inspiré les initiateurs de la marque de vêtements "Gang de Paris", nom à l'évidence inspiré du titre du film de Martin Scorsese "Gangs of New York". Mais ils ne se sont pas contentés de copier des chromos de l'époque. Ils ont fait appel à un dessinateur pour apporter une touche originale à leur collection. Et puis, et c'est la bonne idée, celle qui donne envie d'en savoir plus, en parallèle de son activité commerciale,

"Gang de Paris" organise des visites des quartiers de la capitale, essentiellement le 18e, dont certaines parties ont gardé le caractère qui était le leur il y a un siècle.

En 1936, Fréhel évoque l'époque des voyous de la Belle Epoque dans "La chanson des fortifs".

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