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Retour en images sur la haute couture automne-hiver 2016-2017

Article rédigé par Corinne Jeammet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Pas question d'évoquer des tendances, ici. La haute couture, spécificité française, est une vitrine prestigieuse de savoir-faire maîtrisés par les petites mains des ateliers. Retour en images sur les défilés présentant l'automne-hiver 2016-2017, qui ont foulé les podiums parisiens du 3 au 6 juillet 2016.

Patrick Kovarik/AFP

Pour Versace la haute couture rime avec drapés glamour et silhouettes sculpturales. Donatella Versace a présenté "une manière heureuse de vivre la mode" avec des robes rappelant le Hollywood des années 50. C'est élégant, sexy, sophistiquée et moderne ! Un bel esprit couture.
 (Patrick Kovarik/AFP)
Des mannequins aux cheveux acajou, un podium en bois, des couleurs mordorées : Jean Paul Gaultier a proposé une collection proche de la nature. Les robes reproduisent les veines du bois, qui sont imprimées sur du satin ou du cuir, ou représentées par des drapés qui se nouent. La palette fait écho aux couleurs de la forêt à l'automne : bruns, rouille, vert sapin, kaki... Jean Paul Gaultier s'est inspiré d'un voyage au Japon. "J'ai vu des jardins magnifiques, des matériaux traités d'une façon très pure, ça m'a donné cette envie de verdure, de zen, de yoga presque de respiration", a expliqué le couturier. Sa femme "cherche un peu la méditation parce qu'elle en a marre de toutes ces histoires politiques, elle s'évade un peu, est plus en contact avec la nature". "Tout en étant élégante et chic et couture!", précise le couturier. A noter une spectaculaire robe aux reflets verts et rouges, avec un boléro de plumes, qui évoque les sous-bois et leur lumière, avec des effets de transparences. La tête se couvre d'un chapeau dont les bords, garnis de fourrure ou de plumes, viennent encadrer le visage. Le corset, signature de Jean Paul Gaultier, est moins conique, plus géométrique et ciselé.
 (Bertrand Guay/AFP)
  (Bertrand Guay/AFP)
Après un défilé qui trouve son inspiration dans les Contes populaires Slaves, voici une ribambelle d'enfants. Le couturier a présenté une mini collection cérémonie colorée et joyeuse pour petites filles. Beaucoup de Dames en noir dans cette collection couture où les mannequins défilaient au son de l'accordéon de Pascal Contet pendant qu'une gracieuse ballerina en tutu en velours lurex noir compressé était accompagné d'un petit pope de noir vêtu. Une parenthèse altière et romantique. 
 (Patrick Kovarik/AFP)
Romance et intemporalité constituent l'essence de Ralph & Russo. Leur souhait : rétablir l'héritage de la couture et de la fantaisie des grands maîtres tels que John Galliano, Christian Lacroix, Valentino Garavani et Yves Saint Laurent. Cette saison, les deux créateurs ont apporté une touche de modernité aux modèles avec des petits blousons travaillés de broderies, des petits chapeaux d'inspiration safari chic et une robe courte blanche col montant portée avec des cuissardes. 
 (Bertrand Guay/AFP)
Chez Iris Van Herpen, les robes sont des enveloppes organiques: elles sont tantôt semblables à des chrysalides, deviennent parfois légères comme des papillons. Elles évoquent aussi des fossiles, des fleurs ou des créatures marines. La créatrice néerlandaise, toujours en quête d'expérimentations, navigue entre le monde animal et minéral. Faite de gouttes de verre et silicone transparent, une robe semble s'être cristallisée sur un mannequin.
 (Bertrand Guay/AFP)
Pas de défilé pour Stéphane Rolland mais une présentation dans ses salons de sa collection haute couture mais également de sa première collection de haute fourrure composée de vison, renard et zibeline en patelots, capes, gilets, jupes, turbans et écharpes: sobre, élégant et chic.
 (Stéphane Rolland)
Un deuxième défilé en tant que membre invité dans le calendrier de la semaine de la haute couture plus concluant que le premier pour la créatrice chinoise Guo Pei. Les modèles arborant de la fourrure très richement rebrodée de fils d'or et de pierres sont particulièrement réussis.
 (Bertrand Guay/AFP)
Pour son premier défilé en tant que membre invité dans le cadre de la semaine de la haute couture, Francesco Scognamiglio a présenté un vestiaire d'une sensuelle élégance poétique. Une attention toute particulière pour les robes en lainage moelleux toutes rebrodées qui donnent à la silhouette une allure altière et moderne, à la fois.  
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
L'ultra sobre Adeline André a fait défiler dans le cadre immaculé des murs blancs du Palais de Tokyo et dans le calme, des femmes vêtues de longues robes fluides, de vestes 3 emmanchures portées avec un pantalon en crêpe uni invitant à l'épure totale. Ici la palette est toujours déclinée dans les unis. Une pause méditative.  
 (Bertrand Guay/AFP)
La collection d'Alexis Mabille se nomme "Pastel Vibration".
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
  (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
  (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
  (Patrick Kovarik/AFP)
Chez Margiela, la collection, dont les références au 18e siècle et à la Révolution côtoient l'univers de la pêche et des oiseaux, exprime tout le foisonnement créatif de John Galliano. Costumes historiques et garde-robe fonctionnelle se mêlent dans une fantaisie poétique, un bustier en toile de Jouy se greffe sur une robe argentée aux airs de combinaison spatiale. Les cuissardes sont de sortie et les Tabi boots, ces bottines emblématiques de la maison d'inspiration japonaise où le gros orteil est séparé des autres, deviennent elles aussi des cuissardes.Les contrastes sont omniprésents. Les oiseaux s'invitent sous forme de grands imprimés colorés sur une robe drapée en satin ou de morceaux de celluloïd appliqués sur une jupe en plaid, tandis que leurs plumes accessoirisent les coiffures.
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
  (Bertrand Guay/AFP)
Les directeurs artistiques de Valentino, Maria Grazia Chiuri et Pierpaolo Piccioli, pour qui la Renaissance est une grande source d'inspiration, ont présenté une collection marquée par une influence élisabéthaine. Les robes longues s'accompagnent de cols en fraise. Certaines silhouettes évoquent des cottes de maille dorées. Une robe en taffetas est ornée d'animaux peints à la main, une jupe est couverte de plumes noires. Le rouge, emblématique de la maison, se retrouve allié au noir et blanc sur une robe épurée près du corps, ou colore une robe de taffetas assortie d'une cape volumineuse. Le défilé s'est terminé par une standing ovation au passage des deux  créateurs, alors que Maria Grazia Chiuri devrait quitter la direction artistique de Valentino pour rejoindre Dior.
 (Bertrand Guay/AFP)
Etablie à Saint-Pétersbourg, en Russie, depuis 1870, la maison J. Mendel est spécialisée dans la fourrure de luxe. Gilles Mendel -concepteur et chef de la direction depuis 1981- est connu pour combiner les matériaux de haute qualité à l'artisanat avec un design à la sensibilité moderne. Intronisé au Conseil des créateurs de mode d'Amérique en 2003, il a reçu le prix du design national Smithsonian Cooper Hewitt signature luxe-féminité 2011.
 (Thibault Camus/AP/SIPA)
La Russe Ulyana Sergeenko a revisité un pan de l'histoire de son pays en allant puiser l'inspiration dans la période du "dégel", sous Nikita Khrouchtchev, dans l'Union soviétique des années 60. Les étudiantes côtoient les sportives avec des tricots de corps, des collants opaques à côtes et des mocassins. "Cette collection est dédiée à la jeunesse de nos parents", a indiqué la créatrice dans un communiqué.
 (Patrick Kovarik/AFP)
  (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

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