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Voyage au coeur du XVIIIe siècle avec "Le siècle d’or de l’éventail"
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 08/11/2013 14:19
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
Découvrez à travers 70 pièces exceptionnelles, l’excellence des éventaillistes parisiens au XVIIIe siècle. Avec l'exposition « Le siècle d’or de l’éventail. Du roi soleil à Marie-Antoinette", partez à la découverte d’un objet mythique, familier et pourtant méconnu. Fragile, discret et somptueux, cet accessoire -emblématique des grâces de l’Ancien régime- se révèle au musée Cognacq-Jay à Paris.
Eric Emo / Galliera / Roger-Viollet
Au cours du XVIIIe siècle, Paris devient la capitale de cet objet aristocratique et artistique dont les décors suivent la production des peintres à la mode (Boucher, Watteau, Lancret mais aussi Le Brun, Coypel, ou Lemoyne) et participent à la diffusion de l’art français en Europe.
(Martine Beck Coppola)
Á travers ces objets de raffinement et de distinction sociale, accessoires privilégiés des dames de la haute société, l’exposition propose un panorama historique du XVIIIe siècle français.
(Martine Beck Coppola)
Au-delà des fantasmes véhiculés dans l’imaginaire collectif sur un « langage de l’éventail » dans les cercles de la cour, l’exposition montre comment cet accessoire est aussi un outil de communication sociale, au travers notamment les scènes qui y sont figurées. Ici l’excellence artisanale et le raffinement décoratif se combinent à l’intérêt historique.
(Les Arts Décoratifs, Paris / Jean Tholance)
« Instrument qui sert à exciter le vent, et à rafraîchir l’air en l’agitant », telle est la définition du mot « Eventail » donnée par L’Encyclopédie méthodique en 1783. Mais l’éventail au XVIIIe siècle ne peut être réduit à sa fonction. Objet complexe, il nécessite de nombreux savoir-faire : peintres et tabletiers - qui travaillent tous les matériaux constituant la monture - mais aussi colleuses et plisseuses qui interviennent lors de la préparation de la feuille.
(Martine Beck Coppola )
Fondée en 1678, la communauté des « maîtres-éventaillistes, faiseurs et compositeurs d’éventails » s’impose rapidement en Europe faisant reconnaître le XVIIIe siècle comme le siècle d’or de l’éventail. Les éventaillistes jouent avec cet objet à 3 dimensions : l’éventail propose une face et un revers. Bien souvent le décor principal ornant la face, présentée à la vue de tous, est le plus riche, tandis que le revers est moins orné.
(Martine Beck Coppola)
Accessoire de mode, objet de luxe, il est composé de matériaux rares comme l’écaille ou l’ivoire, et exceptionnellement d’or et d’argent. Il porte des décors empruntés à la vie quotidienne, à l’histoire antique et mythologique mais aussi à l’actualité du royaume, aux grands événements et aux inventions qui frappent les contemporains ou suscitent l’enthousiasme populaire.
(Martine Beck Coppola)
« Le siècle d’or de l’éventail. Du roi soleil à Marie-Antoinette », du 14 novembre au 2 mars 2014. Musée Cognacq-Jay, Musée du XVIIIe siècle de la ville de Paris. 8, rue Elzévir. 75003 Paris. De 10h à 18h, sauf lundis et jours fériés. www.cognacq-jay.paris.fr
(Martine Beck Coppola)
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