Alain Bashung : 10 ans après, l'Alsace de son enfance ne l'a pas oublié
Il avait fait disparaître le "c" de son nom, transformant "Baschung" en "Bashung" et abandonnant au passage sa résonnance germanique. Son pseudonyme, qu'on a longtemps cité sans prénom, flirtait quelque part entre anglo et saxon. Alain Bashung, dont on commémore en chanson le dixième anniversaire de la disparition n'avait pourtant jamais oublié les douze premières années de sa vie. Même si le futur chanteur avait vu le jour à Paris, elles s'étaient écoulées chez sa grand-mère, à Wingersheim, un village d'un millier d'habitants posé dans la plaine d'Alsace, entre Strasbourg et Haguenau. Le petit Alain n'entendra parler qu'Alsacien chez sa grand-mère et servira la messe à l'église du village.
Reportage : France 3 Alsace K. Gélébart / D. Gerner / . Ina / F. Neff / G. Rochais
Fidélité
S'il n'évoquait que très rarement dans ses chansons, et parfois à mots couverts, sa région d'origine, l'interprète de "Gaby oh Gaby" et de "Osez Joséphine" restait fidèle à certains liens tissés en Alsace. Ainsi n'oubliait-il pas l'amitié qu'il partageait avec Rodolphe Burger, le fondateur de Kat Onoma, et son festival "C’est dans la vallée" à Sainte-Marie aux-Mines.Dix ans après sa disparition d'un cancer pulmonaire à 61 ans, deux rues portent le nom d'Alain Bashung, l'une à Mulhouse, l'autre à Wingersheim, la rue son enfance.
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