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Arielle Dombasle critiquée : "Le Val-de-Grâce, ce n'est pas le Crazy Horse !"
Arielle Dombasle s'est attirée les foudres de l'aumônier du Val-de-Grâce et de son supérieur, l'évêque aux Armées, pour avoir tourné mardi dans la chapelle de l'hôpital militaire le clip de sa
reprise de l'Ave Maria de Gounod, la chanteuse se disant à la fois "navrée" et victime d'un a priori.
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Malgré les autorisations militaires, le tournage s'est déroulé "sans l'aval de l'aumônerie militaire", selon Mgr Luc Ravel, évêque aux armées, qui a demandé "que la clarté soit faite autour des autorisations données et de la tenue à l'écart des responsables religieux".
Une enquête de commandement est en cours, a indiqué mercredi à l'AFP le médecin-chef Denis Gutierrez, responsable de la communication du Service de santé des armées du Val-de-Grâce, soulignant qu'"il n'y a eu aucune atteinte au caractère sacré du lieu". "Le Service de santé des armées (SSA) présente ses excuses par ma voix si jamais on a pu choquer ou blesser les croyants", a-t-il dit.
Pour les besoins du clip du premier extrait de son nouvel album, Arielle Dombasle, dans une robe blanche, entourée de figurants jouant des moines en habits et pieds nus, a interprété dans la chapelle du Val-de-Grâce l'Ave Maria sur des orchestrations du groupe Era, célèbre pour ses reprises en mode "new-age" des grands airs d'opéra et de musique sacrée.
"Le Val-de-Grâce, ce n'est pas le Crazy Horse !" s'était insurgé pendant le tournage l'aumônier, le père Dollé, évoquant un spectacle auquel a participé Arielle Dombasle en 2007 dans le célèbre cabaret parisien. Pour l'aumônier, l'artiste et l'équipe de tournage se seraient livrés mardi à un "blasphème". L'évêque aux armées a relativisé mercredi l'incident, jugeant au contraire "qu'il n'existait aucun élément directement attentatoire à la foi et aux rites sacrés".
"Il n'est pas acceptable que des sanctuaires vivants et priants servent à la promotion du show business ou d'une marque de parfum. Il existe des studios pour cela", a estimé l'évêque aux armées.
Pour sa part, Arielle Dombasle a indiqué à l'AFP qu'elle était "navrée", rappelant sa foi catholique qu'elle n'a jamais cachée. La chanteuse s'est déclarée toutefois "blessée" par "un a priori très fort": "L'aumônier a voulu voir dans ce tournage une profanation, me résumant à mes passages au Crazy Horse il y a plusieurs années", a-t-elle déploré.
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