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Avec son nouvel album, Giorgio Moroder veut sa part de dance

Giorgio Moroder, légende du disco, revient aujourd'hui avec un nouvel album, "Déjà Vu", trente ans après le dernier. Célébré par des dizaines d'artistes contemporains pour son apport dans la musique électronique, il signe un disque très éloigné de ses productions du siècle dernier et on peut le regretter.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Giorgio Moroder, lors du festival Pitchfork à Chicago l'année dernière © Barry Brecheisen/AP/SIPA)

La disco, les synthés, Donna Summer... Oubliez Giorgio Moroder l'inventeur de sons, ce n'est pas le propos de cet album. Dans Déjà Vu , et notamment dans la chanson-titre en duo avec l'Australienne Sia, on est plutôt dans la dance actuelle. L'Italien se rapproche plutôt des standards actuels qui inondent les radios, oeuvres des DJs millionnaires qui font danser les foules.

A 75 ans et toujours la même moustache qui sert désormais d'objet marketing tous azimuts, Giorgio Moroder veut à tout prix rester à la page. A ses côtés, de nombreux artistes fans et toutes femmes, comme Britney Spears, Kelis ou Kylie Minogue. Remis en selle par son intervention sur le dernier album de Daft Punk, célébré par tout le monde de l'électro, Moroder signe un album de dance tristement banal. Ce qu'on entend, en fait, sur une seule des douze chansons - 74 Is The New 24 - fait regretter ce temps où l'Italien révolutionnait la musique électronique, avec des hits imparables comme I Feel Love, pour n'en citer qu'un.

 

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