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Beauregard : "Il y avait encore un chapitre à écrire dans l’histoire de Midlake"
En août 2012, le chanteur et meneur assumé de Midlake, Tim Smith, décide de quitter sa formation. Six mois plus tard, le groupe sort son quatrième album, Antiphon, dans lequel leur folk des débuts flirte avec le rock psychédélique. Jesse Chandler, clavier du groupe, nous a raconté cette transition quelques minutes avant de monter sur scène.
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Temps de lecture : 3min
Culturebox : L’ancien chanteur du groupe, Tim Smith, tenait une place prépondérante dans votre processus de création. Avez-vous pensé à tout arrêter après son départ ?
Jesse Chandler : On a beaucoup parlé lorsqu’il a pris la décision de partir, et on s’est posé toutes les questions que l’on devait se poser. On est arrivé à la conclusion qu’il ne fallait pas qu’on s’arrête là, qu’il y avait encore un chapitre à écrire dans l’histoire de Midlake. Et on ne voulait pas finir sur cette note.
L’écriture et l’enregistrement de votre dernier album ont duré seulement 6 mois, alors que vous veniez de perdre votre leader. Comment l’expliquez-vous ?
Avec Tim, on prenait vraiment notre temps pour réaliser un album. Certaines fois, on pouvait enregistrer vingt versions de la même chanson… Jusqu’à être dégoûté de la chanson au point de ne plus vouloir la sortir. Mais on pense aujourd’hui qu’être trop perfectionniste et ne pas avoir de limite dans la création artistique peut en fait restreindre les chances de produire quelque chose. Donc on s’est fixé une limite de temps pour réaliser Antiphon, de manière à continuer d’apprécier nos chansons et qu’elles ne datent pas dans nos esprits au moment de les jouer.
Pensez-vous aujourd’hui avoir des influences différentes de celles que vous aviez à vos débuts ?
Oui, c’est sûr. Avec internet, on a accès beaucoup plus facilement à des albums qui, avant, pouvaient rester inconnus. C’est plus facile de découvrir des artistes aujourd’hui que quand nous avons commencé la musique. Et on a toujours soif de découvrir plein de groupes. En ce moment, on écoute beaucoup de chansons brésiliennes des années 60, et on écoute aussi de la pop française : Françoise Hardy, Serge Gainsbourg, France Gall. Mais je ne dirais pas que toutes ces musiques nous ont influencé pour Antiphon. On a travaillé tellement vite, on était tellement dans notre musique qu’on n’écoutait pas grand-chose d’autre.
Quelles étaient les premières idées que vous avez eues pour écrire Antiphon ?
Avant, avec Tim, on avait des idées pour la musique, et lui était le principal auteur des textes. Aujourd’hui, tous les six, on a mis toutes nos idées en commun, chez nous ou dans notre studio au Texas. Au lieu d’un homme, il y en avait six. On voulait voir ce qu’on pouvait faire avec toutes nos idées.
Travaillez-vous à de nouveaux projets ?
On a passé l’année à faire des concerts et jouer cet album. On a d’autres projets dont on commence à parler entre nous, mais je ne peux pas encore divulguer de détails...
Jesse Chandler : On a beaucoup parlé lorsqu’il a pris la décision de partir, et on s’est posé toutes les questions que l’on devait se poser. On est arrivé à la conclusion qu’il ne fallait pas qu’on s’arrête là, qu’il y avait encore un chapitre à écrire dans l’histoire de Midlake. Et on ne voulait pas finir sur cette note.
L’écriture et l’enregistrement de votre dernier album ont duré seulement 6 mois, alors que vous veniez de perdre votre leader. Comment l’expliquez-vous ?
Avec Tim, on prenait vraiment notre temps pour réaliser un album. Certaines fois, on pouvait enregistrer vingt versions de la même chanson… Jusqu’à être dégoûté de la chanson au point de ne plus vouloir la sortir. Mais on pense aujourd’hui qu’être trop perfectionniste et ne pas avoir de limite dans la création artistique peut en fait restreindre les chances de produire quelque chose. Donc on s’est fixé une limite de temps pour réaliser Antiphon, de manière à continuer d’apprécier nos chansons et qu’elles ne datent pas dans nos esprits au moment de les jouer.
Pensez-vous aujourd’hui avoir des influences différentes de celles que vous aviez à vos débuts ?
Oui, c’est sûr. Avec internet, on a accès beaucoup plus facilement à des albums qui, avant, pouvaient rester inconnus. C’est plus facile de découvrir des artistes aujourd’hui que quand nous avons commencé la musique. Et on a toujours soif de découvrir plein de groupes. En ce moment, on écoute beaucoup de chansons brésiliennes des années 60, et on écoute aussi de la pop française : Françoise Hardy, Serge Gainsbourg, France Gall. Mais je ne dirais pas que toutes ces musiques nous ont influencé pour Antiphon. On a travaillé tellement vite, on était tellement dans notre musique qu’on n’écoutait pas grand-chose d’autre.
Quelles étaient les premières idées que vous avez eues pour écrire Antiphon ?
Avant, avec Tim, on avait des idées pour la musique, et lui était le principal auteur des textes. Aujourd’hui, tous les six, on a mis toutes nos idées en commun, chez nous ou dans notre studio au Texas. Au lieu d’un homme, il y en avait six. On voulait voir ce qu’on pouvait faire avec toutes nos idées.
Travaillez-vous à de nouveaux projets ?
On a passé l’année à faire des concerts et jouer cet album. On a d’autres projets dont on commence à parler entre nous, mais je ne peux pas encore divulguer de détails...
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