Mort de l'ex-femme de Bertrand Cantat : la plainte d'une association féministe classée sans suite
Les investigations effectuées "n'ont pas permis de caractériser que le suicide (...) était en relation avec des violences physiques ou psychologiques commises sur elle par Bertrand Cantat", écrit la procureure de la République de Bordeaux.
Affaire classée. Vendredi 6 juillet, le parquet de Bordeaux a annoncé le "classement sans suite" de la plainte déposée par une association féministe contre le chanteur Bertrand Cantat pour le suicide de son ex-épouse Krisztina Rady en janvier 2010. Les investigations effectuées "n'ont pas permis de caractériser que le suicide (...) était en relation avec des violences physiques ou psychologiques commises sur elle par Bertrand Cantat", écrit la procureure de la République de Bordeaux.
"Le parquet de Bordeaux a diligenté précédemment trois enquêtes relatives aux recherches des causes de la mort de Krisztina Rady qui ont été classées sans suite", précise le communiqué. Et ces décisions "n'ont pas fait l'objet de recours".
"Fondée sur des mensonges"
Début juin, le parquet de Bordeaux avait confirmé que l'enquête avait été rouverte sur le suicide de l'ex-épouse de Bertrand Cantat pour vérifier "des éléments" transmis par l'association. L'avocat de l'ex-leader de Noir Désir, Antonin Lévy, avait réagi : "Cette énième plainte est fondée sur des mensonges et sera classée sans suite, comme toutes les précédentes. Même la famille de Krisztina, pourtant première concernée, ne soutient pas cet acharnement."
Krisztina Rady, qui a eu deux enfants avec Bertrand Cantat, s'est suicidée en janvier 2010 au domicile conjugal à Bordeaux. Le chanteur, libre depuis octobre 2007 après avoir purgé sa peine pour des coups mortels sur l'actrice Marie Trintignant en 2003, avait été mis hors de cause dans ce suicide.
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