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Birdy Nam Nam à Rock en Seine : "Effacer le passé pour recommencer"
Cinq ans après « Defiant Order », Birdy Nam Nam s’apprête à sortir son quatrième album « Dance or Die » le 16 septembre. Le quatuor d’électro devenu trio suite au départ de DJ Pone évoque une « renaissance ». Interview à Rock en Seine, quelques heures avant leur passage sur scène ce vendredi soir.
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Birdy Nam Nam est de retour. Suite au départ de DJ Pone fin 2013, le groupe d’électro est devenu un trio avec Little Mike, Crazy B et Need. Pour leur album « Dance or Die », Little Mike s’occupe pour la première fois de la production et le trio a créé son propre label. Une « renaissance ».
Vous avez commencé à travailler sur votre prochain album, « Dance or Die », début 2014. Vous dites assumer plus de choses pour ce nouveau projet, à quoi faut-il s’attendre ?
Little Mike : Il faut s’attendre à un album grossièrement plus pop. On pourrait dire plus « mainstream » dans le sens où les morceaux seront moins hybrides. Au niveau des influences, il y aura de la musique électro, de la trap, de la funk, de la techno…
Pour la première fois, beaucoup de featuring sont prévus pour cet album. Il y a déjà « Hammer Head » avec la Française Mai Lan et « Lazers from my heart » avec la Suédoise Elliphant. Pourquoi se lancer dans cette direction ?
Little Mike : On avait imaginé des musiques avec de la voix depuis notre deuxième album, « Manual For Successful Rioting » (2009). La voix est un instrument majeur qui apporte de la force à un titre. On voulait faire des chansons pour que les gens puissent reprendre les airs, connaître les paroles.
Crazy B : Je pense aussi que la musique instrumentale s’adresse plutôt à ceux qui écoutent beaucoup de musique. Avec des paroles, ça permet de toucher plus de gens.
Need : Ca reflète aussi ce qu’on écoute finalement. Comme beaucoup de personnes, on écoute plus de chansons avec des paroles que de la musique instrumentale.
C’est une direction que vous avez pris suite au départ de DJ Pone, fin 2013 ?
Crazy B : Non, cet album n’est pas une réaction face à son départ. C’est une envie qu’on avait depuis longtemps. Pour nous, c’est un nouveau défi de faire des chansons plus formatées.
Little Mike : Quand un groupe se sépare, ça veut dire que quelque chose devait se libérer. C’est pour que chacun puisse mieux vivre de son côté. Tous les trois, on est fiers de continuer Birdy Nam Nam et on aimerait n’appartenir à aucun autre groupe. On est ce qu’on est.
Est-ce que le fait de se retrouver à trois a changé votre façon de travailler ?
Crazy B : Non, la méthode est toujours la même. Mais on n’a plus de producteur. Désormais c’est Mike qui s’en occupe. Il a vraiment choisi un son qui reflète l’énergie du groupe.
Little Mike : C’est un son qui reflète ce que j’écoute : beaucoup de trap, de rap américain, de r’n’b…
Votre titre « Can’t Do Me », très dansant, est sorti en septembre 2015. Dans le clip, on vous voit en pleine traversée du désert. Il faut y voir un message ?
Crazy B (sourire) : C’était le premier clip pour notre retour. Il faut y voir l’esprit de la traversée du désert, le fait d’effacer le passé pour recommencer.
Little Mike : Pour une partie du public, le départ de Pone signifiait la mort du groupe. Il a fallu convaincre à nouveau les festivals de nous programmer. Les gens ont été sceptiques. Mais c’est une renaissance. Notre champ d’action est encore plus vaste maintenant.
« Dance or die », dans les bacs le 16 septembre 2016
Birdy Nam Nam joue vendredi 26 août à Rock en Seine – Scène de la Cascade – 21h50
Vous avez commencé à travailler sur votre prochain album, « Dance or Die », début 2014. Vous dites assumer plus de choses pour ce nouveau projet, à quoi faut-il s’attendre ?
Little Mike : Il faut s’attendre à un album grossièrement plus pop. On pourrait dire plus « mainstream » dans le sens où les morceaux seront moins hybrides. Au niveau des influences, il y aura de la musique électro, de la trap, de la funk, de la techno…
Pour la première fois, beaucoup de featuring sont prévus pour cet album. Il y a déjà « Hammer Head » avec la Française Mai Lan et « Lazers from my heart » avec la Suédoise Elliphant. Pourquoi se lancer dans cette direction ?
Little Mike : On avait imaginé des musiques avec de la voix depuis notre deuxième album, « Manual For Successful Rioting » (2009). La voix est un instrument majeur qui apporte de la force à un titre. On voulait faire des chansons pour que les gens puissent reprendre les airs, connaître les paroles.
Crazy B : Je pense aussi que la musique instrumentale s’adresse plutôt à ceux qui écoutent beaucoup de musique. Avec des paroles, ça permet de toucher plus de gens.
Need : Ca reflète aussi ce qu’on écoute finalement. Comme beaucoup de personnes, on écoute plus de chansons avec des paroles que de la musique instrumentale.
C’est une direction que vous avez pris suite au départ de DJ Pone, fin 2013 ?
Crazy B : Non, cet album n’est pas une réaction face à son départ. C’est une envie qu’on avait depuis longtemps. Pour nous, c’est un nouveau défi de faire des chansons plus formatées.
Little Mike : Quand un groupe se sépare, ça veut dire que quelque chose devait se libérer. C’est pour que chacun puisse mieux vivre de son côté. Tous les trois, on est fiers de continuer Birdy Nam Nam et on aimerait n’appartenir à aucun autre groupe. On est ce qu’on est.
Est-ce que le fait de se retrouver à trois a changé votre façon de travailler ?
Crazy B : Non, la méthode est toujours la même. Mais on n’a plus de producteur. Désormais c’est Mike qui s’en occupe. Il a vraiment choisi un son qui reflète l’énergie du groupe.
Little Mike : C’est un son qui reflète ce que j’écoute : beaucoup de trap, de rap américain, de r’n’b…
Votre titre « Can’t Do Me », très dansant, est sorti en septembre 2015. Dans le clip, on vous voit en pleine traversée du désert. Il faut y voir un message ?
Crazy B (sourire) : C’était le premier clip pour notre retour. Il faut y voir l’esprit de la traversée du désert, le fait d’effacer le passé pour recommencer.
Little Mike : Pour une partie du public, le départ de Pone signifiait la mort du groupe. Il a fallu convaincre à nouveau les festivals de nous programmer. Les gens ont été sceptiques. Mais c’est une renaissance. Notre champ d’action est encore plus vaste maintenant.
« Dance or die », dans les bacs le 16 septembre 2016
Birdy Nam Nam joue vendredi 26 août à Rock en Seine – Scène de la Cascade – 21h50
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