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Brassens, parcours d'un éternel copain

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Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture
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35 après sa mort Brassens reste indémodable. Revisité dans tous les styles et par toutes les générations, il a laissé un important patrimoine de poésies et de mélodies à chanter. Dans cette vidéo du 20h de France 2, Laurent Hakim et Didier Dahan retracent le parcours de cet artiste hors norme, des rues de Sète aux plus grandes salles de concert.

Comment George Brassens est-il devenu l'homme aux 200 chansons, peut-être 300 avec celles qui n'ont jamais étés enregistrées ?

Né à Sète en octobre 1921 dans une famille d'immigrés italiens (son père est maçon), il se fait d'abord remarquer comme enfant turbulent. Il préfère rapidement l'école buissonnière à celle des bancs alignés. A la question de savoir ce qu'il voulait faire comme métier à l'époque, il répondra quelques années plus tard "Rien. J'espérais ne rien faire. Je pensais qu'on pouvait vivre sans rien faire".

La vie parisienne

Et puis il y a eu la première chanson, celle écrite pour une serveuse de bar à Sète. Une ville qu'il quittera plus tard avec sa "mauvaise réputation" due aux renvois de l'école et à quelques menus larcins. C'est ainsi qu'il arrive à Paris dans les années 40, rue d'Alésia, puis chez l'amie Jeanne, impasse Florimont.

Brassens propose rapidement ses chansons à des vedettes : Montand, Chevalier, Bardot qui n'en veulent pas. Pas plus de résultat auprès des patrons de cabarets. Lors de ses premiers concerts la moitié du public quitte fréquemment la salle. Il lui faudra attendre 1952 et sa rencontre avec Patachou pour connaître enfin le succès. C'est à ce moment-là qu'il fait la connaissance de la muse de sa vie, Joha Heiman, une jeune Estonienne pour qui il écrira plus tard . "La non demande en mariage" et "Je me suis fait tout petit".

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