Carlos Fuentes, Martin Solares, rencontre avec des écrivains mexicains
Avec trois jeunes auteurs, ils sont nos guides dans un pays soumis à
l'hyperviolence des narcotrafiquants, héritier de hautes cultures (olmèque, maya, aztèque, toltèque), où bouillonne une littérature solaire mais désenchantée, aux richesses méconnues.
Cette balade littéraire, mise en images par Jean-Pierre Magnaudet, nous emmène à Tampico, sur le Golfe du Mexique, en face des Caraïbes.
Martín Solares s'est inspiré de sa ville natale pour écrire un roman policier aux résonances dans la terrible actualité du pays, "Les minutes noires" (Christian Bourgois éditeur).
A Coyoacán, quartier paisible d'une capitale démesurée, Guadalupe Nettel
raconte son goût pour toutes les formes de beauté, projet développé dans son recueil de nouvelles, "Pétales et autres histoires embarrassantes" (Actes Sud).
Plus au Sud, à Oaxaca, la rebelle, se rejoignent les traces des Codex, grands récits aztèques, et le tout premier recueil de poèmes en langue mazatèque, Tatsjejín nga kjabuya (" La mort n'est pas éternelle ", bilingue espagnol).
Juan Gregorio Regino nous dit ce qui change quand il écrit dans une langue indienne, l'une des 65 du Mexique de 2009.
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