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Annegarn, Soprano, Maé : le grand écart réussi des Francofolies
C’est parti pour les Francofolies 2017. Jusqu’au 16 juillet, la crème de la culture francophone va se succéder sur les différentes scènes du festival. Comme chaque année, les "jeunes pousses" côtoient les stars. Un éclectisme pleinement assumé par la manifestation. Retour sur une première soirée durant laquelle la pluie n’a pas réussi à refroidir l’enthousiasme du public.
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Temps de lecture : 3min
Reportage : S. Leclère / I. Hirsch / T. Chapuzot / M. Millet / C. Rio / A. Grignard / C. Pougeas / N. Pagnoux-Tourret
"Ni jeunisme, ni nostalgie, c'est tout le patrimoine qui est convoqué" : en quelques mots, le directeur du festival, Gérard Pont, résume, l’esprit des Francofolies. Preuve de ce grand écart parfaitement maîtrisé, la soirée qui s'est déroulée dans La Coursive, avec le Néerlandais Dick Annegarn, figure incontournable de la scène francophone depuis plus de 40 ans, précédé d'Octave Noir, figure émergente de la pop électronique.
A son entrée en scène, Annegarn, vêtu d'un costume gris tombant sur des sneakers blanches, ne cache pas sa joie d'être là. Il faut dire que cet amoureux invétéré de la langue française annonce, tout content, avoir appris un mot en ce mercredi brumeux : "Je ne connaissais pas ce "ça mouillasse" prononcé par une dame à côté de moi " ! Applaudissements et hilarité dans la salle. En une heure et dix minutes, Annegarn remonte le fil de son répertoire, dans un registre jazz-folk, où, entre une anecdote improbable évoquant "une bonbonne butagaz achetée chez des punks à chiens devenue un instrument" et deux bons mots, perce toutefois sa mélancolie naturelle.
"Ni jeunisme, ni nostalgie, c'est tout le patrimoine qui est convoqué" : en quelques mots, le directeur du festival, Gérard Pont, résume, l’esprit des Francofolies. Preuve de ce grand écart parfaitement maîtrisé, la soirée qui s'est déroulée dans La Coursive, avec le Néerlandais Dick Annegarn, figure incontournable de la scène francophone depuis plus de 40 ans, précédé d'Octave Noir, figure émergente de la pop électronique.
A son entrée en scène, Annegarn, vêtu d'un costume gris tombant sur des sneakers blanches, ne cache pas sa joie d'être là. Il faut dire que cet amoureux invétéré de la langue française annonce, tout content, avoir appris un mot en ce mercredi brumeux : "Je ne connaissais pas ce "ça mouillasse" prononcé par une dame à côté de moi " ! Applaudissements et hilarité dans la salle. En une heure et dix minutes, Annegarn remonte le fil de son répertoire, dans un registre jazz-folk, où, entre une anecdote improbable évoquant "une bonbonne butagaz achetée chez des punks à chiens devenue un instrument" et deux bons mots, perce toutefois sa mélancolie naturelle.
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