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Barbara : "Ma religion, c'est l'amour"
19 ans après sa mort, Barbara est toujours aussi populaire, y compris auprès des jeunes générations. Dans le cadre de sa "saga du week-end", le 20 heures de France 2 retrace son parcours. Son public, ses amours, ses secrets... Retour sur la vie et la carrière de la longue dame brune devenue une icône de la chanson française.
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N.Lemarignier, E.Delevoye, G.Genot, H.Possetto
"L'aigle noir", "Göttigen", "Une petite cantate", "Nantes"... Autant de titres devenus des classiques de la chanson française. Et souvent inspirés par les événements de sa vie, heureux ou dramatiques. L'amour était le moteur de Barbara.
Et puis, il y a les hommes qui ont compté dans sa vie : Jacques Brel, Georges Moustaki, Serge Reggiani, Roland Romanelli. "J'aime les hommes, je ne peux pas vivre sans hommes", confiait-elle. "Le public et les hommes m'ont accouchée."
Malgré tout, Barbara ne s'est jamais fixée avec un compagnon. La solitude fut sa seule véritable compagne.
Barbara cultivait le mystère. Elle évoquait rarement son enfance durant laquelle elle dut se cacher avec sa famille, d'origine juive, pour échapper aux nazis. Quant aux viols que son père lui fit subir dès l'âge de 10 ans, elle n'en a parlé que très tard, dans ses mémoires. Selon certains, "L'aigle noir" évoquerait cet inceste.
Barbara n'a pas fini de nous émouvoir.
Sa plus belle histoire d'amour
Celui pour son public, tout d'abord, qu'elle a immortalisé dans "Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous". La chanteuse a toujours choyé ses admirateurs, pris le temps de les rencontrer et de leur signer des autographes. Elle était très exigeante avec elle-même pour ne pas décevoir ses fans. "Le succès, ça n'existe pas. Il faut tout refaire chaque jour", avouait-elle humblement.Et puis, il y a les hommes qui ont compté dans sa vie : Jacques Brel, Georges Moustaki, Serge Reggiani, Roland Romanelli. "J'aime les hommes, je ne peux pas vivre sans hommes", confiait-elle. "Le public et les hommes m'ont accouchée."
Malgré tout, Barbara ne s'est jamais fixée avec un compagnon. La solitude fut sa seule véritable compagne.
Barbara cultivait le mystère. Elle évoquait rarement son enfance durant laquelle elle dut se cacher avec sa famille, d'origine juive, pour échapper aux nazis. Quant aux viols que son père lui fit subir dès l'âge de 10 ans, elle n'en a parlé que très tard, dans ses mémoires. Selon certains, "L'aigle noir" évoquerait cet inceste.
Une femme très drôle
Contrairement aux clichés qui font d'elle une femme sombre et taciturne, Barbara était très drôle et appréciait l'autodérision. "C'est la femme la plus drôle que j'aie rencontrée dans ma vie", affirme Roland Romanelli, son ancien musicien et compagnon. Aujourd'hui, il perpétue sa mémoire à travers des spectacles, notamment "Barbara et l'homme en habit rouge", qu'il joue depuis des mois au Théâtre Rive Gauche, à Paris.Une émission, un film, une expo
L'année 2017 marquera les 20 ans de la disparition de Barbara, décédée le 24 novembre 1997. Laurent Delahousse lui consacrera bientôt une émission "Un jour, un destin", sur France 2. Mathieu Amalric, lui, réalisera un film inspiré par l'artiste, avec la comédienne Jeanne Balibar. Durant sa saison 2017-2018, la Philharmonie de Paris accueillera quant à elle une grande exposition sur la dame en noir.Barbara n'a pas fini de nous émouvoir.
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