Charles Aznavour, 93 ans : "J'écris tous les jours et j'apprends tous les jours"

La chronique a surtout retenu du passage de Charles Aznavour au 20h30 de France 2 son idée de devoir peut-être faire le tri entre les migrants pour garder "les génies" et "les gens utiles". Un parfum de polémique autour de cette prise de position qui, isolée du fil de la pensée de l'auteur compositeur, pourrait faire oublier qu'il est lui-même fils d'immigrants arméniens. La rencontre de ce dimanche 7 janvier ne se résume pourtant à ce qui pourrait être considéré, au mieux, comme une maladresse de langage. Le désormais vétéran de la chanson française évoque la disparition de France Gall (le père de la chanteuse disparue avait signé les paroles de "La mamma"), il parle de ses prédécesseurs qui l'ont marqué comme Charles Trenet, Georges Brassens et Maurice Chevalier, mais aussi Edith Piaf et Léo Ferré. Et puis Laurent Delahousse avait préparé une rencontre entre le chanteur arménien et la jeune et prodigieuse pianiste française d'origine géorgienne Khatia Buniatishvili.

Charles Aznavour répond aux questions de Laurent Delahousse sur le plateau de 20h30. 

Khatia Buniatishvili. a eu l'occasion d'exprimer dans une remarquable langue française toute l'admiration qu'elle porte à l'artiste qu'elle avait en face d'elle. La suite de la rencontre de Laurent Delahousse avec la pianiste ainsi qu'une interprétation d'un Impromptu de Schubert sur cette page de Culturebox.
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