Culte : Jacques Brel, l’angoissé de la scène
France 2 s’intéresse à Jacques Brel. Lui n’aimait pas qu’on le définisse comme chanteur, il était en effet bien plus que cela. Interprète vibrant et passionné, allant jusqu’à l’épuisement sur scène, voici Jacques Brel.
Plus de 15 années sur scène et des interprétations quasi théâtrales. Jacques Brel donnait tout à son public : sa générosité, jusqu’à sa santé. D’abord encombré par sa guitare, Jacques Brel a réinventé sa scénographie. Le trac et l’épuisement sont devenus son quotidien. Quand il a eu d’autres rêves, il a quitté la scène sans se retourner. Depuis ses premiers cabarets dans les années 1950 à Bruxelles (Belgique), Jacques Brel s’accompagne régulièrement à la guitare. Et puis un jour, son pianiste lui dit qu’il pourrait faire de beaux gestes sur scène.
Il perd 5 kg à chaque concert
Des spectacles menés tambour battant comme des épreuves sportives. Brel transpire, se déshydrate. Il perd 5 kg à chaque concert. Ses interprétations en deviennent cultes tant elles sont intenses. C’est chaque fois un Brel dévoré par le trac. Sa famille elle-même prévient les directeurs de music-hall pour ne pas l’avertir de sa présence parmi le public. Quand Jacques Brel referme le rideau en 1966, faisant ses adieux en peignoir, il tourne la page sans regrets. Le grand Jacques a d’autres rêves, de cinéma, de théâtre ou encore de voyages. Il a quitté la scène et ne changera pas d’avis.
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