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"Gréco chante Brel", déclaration d'amour de Juliette à Jacques
Juliette Gréco revient avec un nouvel album composé uniquement de reprises. Mais pas n’importe lesquelles. La dame à la voix de velours chante Brel, revisitant douze titres cultes, dont les célèbres « Amsterdam » et « Ne me quitte pas ». Un opus réalisé avec son compagnon, Gérard Jouannest, qui fut aussi le pianiste de Jacques Brel.
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Reportage : Michel Vial, Nathalie Berthier, Jany Le Roux
Juliette n’a pas attendu ses 86 ans pour chanter Jacques Brel. La première fois remonte à 1954. A l’époque, Brel n’est qu’un débutant et Gréco une artiste déjà reconnue. Le jeune homme lui interprète quelques chansons. La chanteuse n’en retient qu’une : « Ca va (Le Diable). En 1961, il lui offre « On n’oublie rien », composé avec le pianiste Gérard Jouannest qui deviendra en 1987, l’époux de Gréco. Cette complicité artistique se doublera d’une véritable amitié. A tel point qu’en 1977, après son retour des Marquises et alors qu’il se sait malade, c’est chez Gréco que Brel viendra répéter ses nouvelles chansons.
Si Juliette Gréco a chanté les mots écrit pour elle par Jacques Brel, elle n'avait par contre jamais repris des titres comme "Amsterdam", "Ne me quitte pas", "Ces gens-là". Des titres trop "masculins" ou qui "l'agaçait" comme elle le raconte à nos confrères du journal Le Monde.
Pour revisiter les grands standards de Brel, Juliette Gréco a travaillé avec Bruno Fontaine. Pianiste de Paolo Conte, d’Ute Lemper et de Mylene Farmer, compositeur de musiques de cinéma et de théâtre, il a choisi des orchestrations originales, qui ne copient pas ni ne dénaturent celles imaginées à l’époque par l’arrangeur de Brel, François Rauber. Une audace qui colle parfaitement à l’esprit libre et mutin de Juliette Gréco.
« Gréco chante Brel » - Juliette Gréco – Deutsche Grammophon/Universal
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