La presse met Charles Aznavour "en haut de l'affiche pour l'éternité"
"For me, formidable" (Le Figaro), "Une vie formidable" (Le Parisien), "Hier encore" (Libération), "Adieu Monsieur" (Le Télégramme), "En haut de l'affiche pour l'éternité" (La Marseillaise) sont quelques-unes de manchettes consacrées à l'artiste, "le dernier des géants" pour de nombreux titres (L'Ardennais, Courrier de l'Ouest, Le Maine libre, Sud-Ouest...).
"Le poète n'est plus mais resteront pour l'éternité ces mots qui claquent et ces mélodies qui ponctuent nos souvenirs, tristes ou gais, et redonnent vie aux visages aimés", écrit Jean-Baptiste Isaac dans Le Parisien.
Charles Aznavour "symbolise aussi, par ses souffrances et ses triomphes, le rêve de l'émancipation républicaine qui trotte toujours dans la tête des Français, celui d'un étranger qui s'impose par son ambition et son abnégation, d'un petit homme sans appuis qui parvient au sommet", souligne Laurent Joffrin dans Libération.
Pour Bertrand de Saint-Vincent du Figaro, "il savait d'où il venait et conservera toute sa vie sa fidélité à sa terre d'origine, l'Arménie. Il en sera l'ambassadeur infatigable. Mais il savait aussi ce qu'il devait à sa terre d'accueil. La France, que ses parents avaient choisie et qui le propulsa en haut de l'affiche, était à jamais gravée dans son coeur. Il en épousa la langue, l'esprit, le caractère rebelle".
"Hier encore" : quelques unes de la presse nationale et régionale ce mardi #Aznavour #AFP pic.twitter.com/W9tqs0P3sa
— Agence France-Presse (@afpfr) 1 octobre 2018
La Tour Eiffel en or pour rendre hommage à Charles Aznavour
La mairie de Paris avait annoncé que des images de l'artiste, fournies à titre gracieux par son photographe personnel, seraient projetées sur un écran géant de 60m2 installé sur le pont d'Iéna. Elle avait indiqué un plus tôt dans la journée qu'elle proposerait aux élus parisiens de baptiser un lieu de la capitale au nom du chanteur. Des parlementaires ont également lancé un appel pour qu'un hommage national soit organisé en sa mémoire.
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