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La Rochelle : Patrick Bruel ouvre les Francofolies
Patrick Bruel a ouvert les 29e Francofolies de La Rochelle vendredi avec un concert de près de deux heures où il a alterné nouveautés et classiques, dont son fameux "Casser la voix", écrit il y a 25 ans sur les lieux mêmes du festival.
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Il est 23 heures quand, sous un ciel étoilé, les premières notes de "Places des grands hommes" résonnent sur l'esplanade Saint-Jean d'Acre au pied des tours de La Rochelle. La scène encore plongée dans le noir, un compte-à-rebours défile sur des écrans géants à mesure qu'apparaissent des photos du chanteur, bambin, adolescent puis adulte.
Le public crie "Patriiiiick"
Comme à la grande époque de la "Bruelmania" des "Patriiiick!" fusent dans le public qui a manifestement fait le déplacement pour lui, tête d'affiche d'une soirée réunissant aussi Bastian Baker, Cali et Raphaël.
Quand le chanteur de 54 ans fait finalement son apparition au fond de la scène, chemise blanche sur jean et guitare en main, une forêt de smartphones et quelques briquets s'allument dans la foule.
En professionnel aguerri de la scène, Patrick Bruel débute son concert par une série de vieux tubes ("J'te le dis quand même", "Pour la vie"...), sûr d'entraîner d'emblée le public avec lui. Puis il enchaîne sur de larges extraits de son dernier album, "Lequel de nous", paru à l'automne, qui reçoivent un accueil plus attentif.
Du rock à Chopin
Séducteur, chaleureux, Bruel explique longuement la genèse de ses nouveaux morceaux, évoque une visite à des prisonniers, le printemps arabe et les derniers événements Place Tahrir, la disparition d'amis, comme le constitutionnaliste Guy Carcassonne.
Il passe du rock, guitare en bandoulière, à Chopin, joué au piano. Pour "Maux d'enfants", un duo interprété avec La Fouine sur son dernier album, il s'essaye même au rap, entouré de breakdancers, et en profite pour revisiter "Alors Regarde" en version hip-hop.
Expliquant qu'il lui faudrait "un concert de 15 heures" pour interpréter tous ses morceaux, il joue un medley de ses vieux tubes, introduits à la manière de Laurent Ruquier : "Ce soir je ne vous jouerai pas ‘Marre de cette nana-là’, ‘Comment ça va pour vous ?’, ‘La fille de l'aéroport’....".
On danse sur "Mon amant de la Saint-Jean"
Puis il demande aux 6.000 spectateurs de transformer l'esplanade en bal populaire et de danser "chacun avec sa chacune ou avec son chacun... on est pour tout" au son de "Mon amant de la Saint-Jean".
Quelques minutes plus tard, c'est sur les rives de la Méditerranée qu'il emmène le public pour un "Café des délices" sur lequel il esquisse quelques pas de danse orientale.
En ultime rappel, il évoque un souvenir, celui de sa première venue à La Rochelle en 1987. "J'ai chanté sur le parking du Gabut à 16h30, devant 400 personnes. Il faisait au moins 50°", se rappelle-t-il.
Bruel a écrit "Casser la voix" à la Rochelle
"Le soir, je suis resté pour voir Jacques Higelin, un artiste libre, et ce concert m'a retourné. J'ai erré dans les rues et quand je suis rentré à mon hôtel à 6 heures du matin, j'ai écrit ‘Casser la voix’", raconte-t-il avant de d’interpréter son tube... ou plutôt de laisser le public en chanter toutes les paroles.
Les Francofolies se poursuivent jusqu'à mardi avec une centaine de concerts. Au programme, le retour très attendu d'Orelsan, déprogrammé en 2009 après la polémique sur sa chanson "Sale Pute", une "fête" à Benjamin Biolay, la révélation Fauve ou encore Woodkid.
Le public crie "Patriiiiick"
Comme à la grande époque de la "Bruelmania" des "Patriiiick!" fusent dans le public qui a manifestement fait le déplacement pour lui, tête d'affiche d'une soirée réunissant aussi Bastian Baker, Cali et Raphaël.
Quand le chanteur de 54 ans fait finalement son apparition au fond de la scène, chemise blanche sur jean et guitare en main, une forêt de smartphones et quelques briquets s'allument dans la foule.
En professionnel aguerri de la scène, Patrick Bruel débute son concert par une série de vieux tubes ("J'te le dis quand même", "Pour la vie"...), sûr d'entraîner d'emblée le public avec lui. Puis il enchaîne sur de larges extraits de son dernier album, "Lequel de nous", paru à l'automne, qui reçoivent un accueil plus attentif.
Du rock à Chopin
Séducteur, chaleureux, Bruel explique longuement la genèse de ses nouveaux morceaux, évoque une visite à des prisonniers, le printemps arabe et les derniers événements Place Tahrir, la disparition d'amis, comme le constitutionnaliste Guy Carcassonne.
Il passe du rock, guitare en bandoulière, à Chopin, joué au piano. Pour "Maux d'enfants", un duo interprété avec La Fouine sur son dernier album, il s'essaye même au rap, entouré de breakdancers, et en profite pour revisiter "Alors Regarde" en version hip-hop.
Expliquant qu'il lui faudrait "un concert de 15 heures" pour interpréter tous ses morceaux, il joue un medley de ses vieux tubes, introduits à la manière de Laurent Ruquier : "Ce soir je ne vous jouerai pas ‘Marre de cette nana-là’, ‘Comment ça va pour vous ?’, ‘La fille de l'aéroport’....".
On danse sur "Mon amant de la Saint-Jean"
Puis il demande aux 6.000 spectateurs de transformer l'esplanade en bal populaire et de danser "chacun avec sa chacune ou avec son chacun... on est pour tout" au son de "Mon amant de la Saint-Jean".
Quelques minutes plus tard, c'est sur les rives de la Méditerranée qu'il emmène le public pour un "Café des délices" sur lequel il esquisse quelques pas de danse orientale.
En ultime rappel, il évoque un souvenir, celui de sa première venue à La Rochelle en 1987. "J'ai chanté sur le parking du Gabut à 16h30, devant 400 personnes. Il faisait au moins 50°", se rappelle-t-il.
Bruel a écrit "Casser la voix" à la Rochelle
"Le soir, je suis resté pour voir Jacques Higelin, un artiste libre, et ce concert m'a retourné. J'ai erré dans les rues et quand je suis rentré à mon hôtel à 6 heures du matin, j'ai écrit ‘Casser la voix’", raconte-t-il avant de d’interpréter son tube... ou plutôt de laisser le public en chanter toutes les paroles.
Les Francofolies se poursuivent jusqu'à mardi avec une centaine de concerts. Au programme, le retour très attendu d'Orelsan, déprogrammé en 2009 après la polémique sur sa chanson "Sale Pute", une "fête" à Benjamin Biolay, la révélation Fauve ou encore Woodkid.
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