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Nostalgie portugaise à Nice avec le fado de Katia Gueirrero
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Ambiance Fado au festival Musicalia à Nice. Katia Guerreiro est venue enchanter le public. Le rendez-vous des musiques du monde refermera ses portes dans une semaine, après un dernier concert, celui de Captain Mercier, artiste funk.
Késako le Fado ? Le poète David Mourão Ferreira l'a défini comme "un mal dont on jouit, un bonheur dont on souffre". Sacré programme. Le Fado est né au début du XIXème siècle au Portugal. Son nom vient du latin fatum, qui signifie destin. Les chants sont nés dans les bas-fonds de Lisbonne, dans les salles de jeu et dans les bordels. Ils ont gravi les étages, jusqu'aux oreilles de la bourgeoisie. Les paroles évoquent des amours impossibles, des jalousies, la nostalgie, le chagrin, l'exil. Les chanteuses sont accompagnées à la guitare. Tantôt subversif, tantôt compromis, le Fado devint chant national sous la dictature Salazar. Il a survécu (le Fado), et la reine Amalia Rodrigues a des descendantes, Katia Guerreiro en fait partie.
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