Patrick Bruel rend hommage à Barbara jusqu'à fin mai à travers la France
Cette tournée hommage, lancée début mars, repassait pour la deuxième fois lundi soir, le 28 mars, au Théâtre Mogador, à Paris. Une salle où Barbara s'est elle-même produite en 1990, rappelle Patrick Bruel, impeccable costume noir, rapidement rejoint sur scène par quatre musiciens (piano, guitare, basse, cuivres) après un premier morceau ("Du bout des lèvres") joué seul à la guitare.
Les classiques comme "Göttingen" et des découvertes comme "Drouot"
"C'était un rêve d'être là", glisse-t-il, égrenant les classiques de la chanteuse décédée en 1997, comme "Madame", "Göttingen", "Vienne", "L'aigle noir" ou "Nantes". S'il a conscience que nombre de spectateurs découvrent le répertoire de Barbara avec cette tournée, il a également opté pour quelques "pépites" moins connues comme "Drouot", évoquant une vente aux enchères douloureuse.Pour "Perlimpinpin", hymne pacifiste chanté sur une rythmique rock, le drapeau belge apparaît en fond de scène en hommage aux victimes des attentats du 22 mars à Bruxelles. Juste avant, Bruel interprète un texte de son cru, "Promenade dans le 5e", faisant allusion aux attentats de Paris du 13 novembre.
L'accordéoniste Roland Romanelli, qui a accompagné Barbara, rejoint le chanteur sur scène en fin de concert pour une jolie version de "Pantin", morceau écrit par la "Dame en noir" à l'issue d'une série de 25 concerts sous un chapiteau aux portes de Paris en 1981.
Quelques chansons signées Bruel
Bruel glisse dans le tour de chant quelques-unes de ses productions, notamment "Raconte-moi" pour sa mère, et "Qui a le droit?" repris en choeur par la salle. Le chanteur peut alors, comme le faisait Barbara, remercier le public en lui murmurant à l'oreille, "Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous".Cette tournée doit se poursuivre jusqu'à la fin mai avec une trentaine de concerts programmés, dont un troisième et dernier à Mogador (9 mai) ainsi que plusieurs dates en Belgique (du 24 au 27 mai à Bruxelles et Liège).
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